Ce doit être un maillon entre le centre-ville d'Orly et la polarité à constituer autour de la gare du Pont de Rungis, qui sera desservie par la ligne 14. Suite à une prise d'initiative de ZAC en 2012 et l'approbation d'un scénario de synthèse en 2015, à l'issue d'une très longue double phase de concertation, l'EPA Orly-Rungis Seine Amont (ORSA) - qui va fusionner dans Grand Paris Aménagement en fin d'année - envisage encore plusieurs mois d'études : la programmation actuelle ne mène pas un modèle économique soutenable. Elle sera donc amenée à évoluer, notamment sous l'impulsion d'une nouvelle équipe de maîtrise d'oeuvre urbaine chargée de préparer l'entrée en phase opérationnelle de la ZAC.
Spécificité liée au montage en PAE et au mode de projet négocié : les interventions programmées sur l'espace public majeur du quartier se préparent, à l'heure où les livraisons sont déjà très avancées. La vaste plaque portuaire autour des deux bassins sert déjà aux cheminements, et relie entre eux une bonne partie des lots. Mais les emprises sont encore propriété du Grand Port maritime de Bordeaux. Tandis que la Métropole prépare leur acquisition, une maîtrise d'oeuvre va être appelée pour concevoir et réaliser l'opération sur les espaces publics, encore largement restés dans leur état initial.
Chaussée smart-grid, arbres à vent, biométhanisation, éolienne Voiléo... La CCI Grand Lille a retenu, en novembre 2016, une équipe conduite par uapS pour concevoir son futur parc d’activité Lil’Aéroparc (40 hectares) à Lesquin, qui se veut une vitrine de la troisième révolution industrielle : efficacité énergétique, mobilités douces, mutualisation. A la fois dans sa réalisation et à travers les activités accueillies. Son second appel à manifestation d’intérêt lui a permis d'identifier 60 partenaires potentiels, deux fois plus que dans le premier. L'étude d'impact du projet a été lancée fin février 2017 par la CCI, à commencer paar la recherche du prsetataire.
La galerie Victor-Hugo, aussi discrète que désuète, fait triste mine au milieu du centre-ville de Niort, récemment rénové. En réalité, rares sont ceux qui empruntent encore le passage reliant les rues Saint-Marthe et Victor-Hugo. A mesure que les flux piétons s'amenuisent, l'appareil commercial devient de plus en plus fragile. L'EPF Poitou-Charentes, depuis plusieurs mois, rachète les murs à leurs propriétaires. Il lance à présent, aux côtés de la Ville, un appel à projets.
C'était un des volets de la loi ALUR, dont la rapporteuse en 2014, Audrey Linkenheld, présentait le rapport sur son application, le 25 octobre à l'Assemblée. Les nouveaux organismes fonciers peuvent dissocier la propriété du foncier et du bâti pour louer ou vendre des logements aux ménages sous plafonds de ressources, dans le cadre de baux réels solidaires. Les réglages du dispositif sont enfin finalisés, et Audrey Linkenheld, en tant que députée, conseillère municipale de Lille chargée du Logement, pousse deux premières opérations dans sa ville. Elle va les présenter le 22 novembre 2016.