C’était une première. Martine Aubry a présenté le 16 novembre un panorama à 360° de sa ville. « On l’a rêvée, vous la faites », a-t-elle lancé à 160 promoteurs, architectes ou bailleurs. S’appuyant sur les photos de réalisations des dernières années, la maire de Lille a exprimé longuement ses ambitions sur la mixité et la qualité, au service de sa conviction : « La façon dont on construit une ville a un effet sur la façon d’y vivre ». Mais le repli sur soi qu’elle constate la pousse à solliciter les professionnels pour explorer de nouvelles pistes et « tout faire pour recréer du lien, et donner obligation aux gens de se rencontrer ». Lille a désigné les équipes en lice pour construire son nouveau Palais de Justice, va lancer deux nouvelles études urbaines, et deux consultations de promoteurs.
Comment réduire un programme de 34 500 m² à 20 000 m², tout en démolissant 2 ha de dalle obsolète et deux parkings-silos ? Le projet de transformation de la dalle Louvois a évolué au profit d’un quartier faisant la part belle à de grands espaces publics bordés par de petits immeubles, cohabitant avec les bâtiments hauts de logement existants du patrimoine de la Semiv. La dalle, imposante, de 4,50 m de haut, une fois démolie, dégage au bas de ces "tours" deux premiers niveaux, transformés pour accueillir des commerces et des logements, et rehaussant visuellement d'autant les constructions. Le nombre de logements nouveaux construits, à la baisse, se limite à une centaine. La perte en terme de recettes foncières, par rapport au projet d'origine, est évaluée à 9 millions d'euros.
Les valeurs du mètre carré de surface de construction - autrement dit le coût de la construction -, qui constituent l'assiette de la taxe d'aménagement perçue par les villes à l'occasion de la construction, ou de la reconstruction, sont légèrement plus élevés début 2016 selon l'Insee, et annoncent une augmentation du poids de la taxe d'aménagement dans les projets. De fait, l'arrêté du 7 novembre paru au JO fixe des valeurs d'assiette en hausse. Même dans les villes où les taux resteront stables, le montant de la taxe va donc augmenter.
La DDT du Val d'Oise et l'EPFIF vont étudier les capacités foncières mobilisables pour du logement dans six communes du département, toutes sous la barre des 25% de logements loi SRU. Objectif : combler le manque d'informations rencontrés par les villes, et mobiliser des sites en renouvellement urbain à court-moyen terme.
Insérer 1 700 logements neufs dans le tissu faubourien de l'ouest nantais, tout en associant au maximum les habitants à la conception et à l'activation du projet. Après un an et demi d'études du projet par TGT, le projet cherche sa maîtrise d'oeuvre opérationnelle : conception, coordination, maîtrise d'oeuvre des espaces publics, concertation et communication.
Les Ateliers 2/3/4 se voient confier une nouvelle mission d'études urbaines, aux côtés de Terre-Eco et de Verdi Ingénierie. Bédier et Chevaleret-Oudiné, désormais intégrés à un seul et même périmètre de contrat de ville et de NPNRU, feront opération d'aménagement commune. en contrebas de Paris Rive Gauche,