Mille Arbres, Ternes-Pershing et la tour Ré-alimenter Massena porteront à 19 le nombre de projets avalisés par les élus, après ce Conseil de Paris, ouvert ce 12 décembre. Il ne restera plus alors que trois terrains de l'appel à projets innovants à examiner. Ils le seront début 2017. Parallèlement, le premier acte de vente a été officiellement signé : l'hôtel de la Bûcherie est à présent entre les mains de la Compagnie de Phalsbourg, qui créera là son Philanto-Lab.
De part et d'autre du pôle d'échanges, de nouvelles opportunités foncières peuvent être trouvées. L'EPAMSA emmène un vaste groupement de commande rassemblant la communauté urbaine Grand Paris Seinte et Oise (GPS&O), SNCF Mobilités, et SNCF Réseau - les quatre partenaires vont lancer une étude urbaine en vue de faire projet commun, et de doter Mantes d'un nouveau quartier de gare.
Tout le projet a été conçu autour du risque inondation - risque diffus et imprévisible, comme en ont témoigné les épisodes pluvieux du mois de mai, qui ont inondé des secteurs jugés sans risque par le PPRI. L'agence AEI a proposé une forme urbaine à même de permettre la construction de quelques centaines de logements dans des formes adaptées. Une proposition que la Ville fait sienne, en enclenchant le projet du Val d'Ouest : un aménageur est en cours de désignation sur ce site en bord de Loire. Parallèlement, des prestataires vont être désignés pour étudier le potentiel en énergies renouvelables du site, et monter l'étude d'impact du projet.
"Le positionnement barycentrique de Laval intéresse de plus en plus d'investisseurs", témoigne Jean-Marc Milcent, directeur opérationnel de Laval SPLA. Une intuition qui pourra s'avérer payante pour la ZAC Laval Grande Vitesse, où des opérateurs sont appelés pour porter la triple opération avec bâtiment-pont qui donnera à la gare ferroviaire son ancrage urbain. Près de 9 000 m² de tertiaire et une résidence étudiante de 2 800 m² sont attendus.
Richard Brumm, vice-président de la Métropole chargé des Finances a présenté lundi 12 décembre le Débat d’orientation budgétaire 2017. Si l’embellie n’est pas inscrite à l’ordre du jour au niveau national (prévision de croissance à 1,4%), il faut reconnaître que sur le plan local, la situation semble plus encourageante. Un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale (9,1%) et un taux de projets d’implantation d’entreprise resté stable par rapport à l’année dernière. Comme toutes les Collectivités, La Métropole devra faire face à une baisse des dotations. Néanmoins, elle entend poursuivre son plan ambitieux d’investissement. Pour y parvenir, la rigueur budgétaire devra être respectée.