Le jury du 12 décembre a placé la proposition de l'équipe en tête. Le groupement Jacqueline Osty et Associés / Claire Schorter / Ma-Geo / Roland Ribi & Associés / Quand Même / Concepto sera officiellement notifié pour prendre la relève de l'équipe Marcel Smets / uapS dès le mois de janvier 2017, pour une durée de 8 ans. L'équipe a notamment proposé un rapport étroit à la Loire et la démultiplication des ambiances paysagères dans le quart sud-ouest, nouveau secteur à enjeu du projet urbain emblématique où doit atterrir le CHU.
Jusqu'où pousser les démolitions ? La question est encore assez ouverte après plusieurs mois d'études et d'ateliers. A ce stade, seuls 154 logements, les plus exposés au périphérique, sont promis à la démolition. Mais ce chiffre pourrait encore doubler ou tripler avec la suppression d'autres tours et d'autres barres, en fonction des intentions de projet. La Ville va trouver va s'entourer d'un urbaniste chargé de faire entrer le projet en phase opérationnelle (avec mise au point du projet d'aménagement et animation de workshops), tandis que les élus parisiens viennent d'entériner le dossier de préfiguration ANRU (voir encadré).
Haropa / Ports de Paris prépare un aménagement express, dédié aussi bien aux habitants - quai partagé, promenades, pistes cyclables - qu'aux activités : le futur "port urbain" des Grandes Ardoines doit servir à évacuer, par voie fluviale, les déblais du Grand Paris Express, mais également servir aux industriels du territoire, à l'instar d'EDF. Le projet trouve sa maîtrise d'oeuvre : le groupement Artelia Eau et Environnement, associé aux architectes de l'Atelier de l'Île. L'enquête publique se tiendrait en 2017 pour une mise en service en 2019.
Maurice Bansay, président d'Apsys, veut ici « une nouvelle génération de commerces » - où le maire de Saint-Martin d’Hères espère voir migrer les enseignes installées dans les boîtes à chaussures de l’avenue Gabriel-Péri. L'avenue a commencé à muter par la ZAC Neyrpic. Dans 3 ans, les commerces installés par Apsys à l’emplacement des halles de l’usine Neyrpic seront certainement l’élément le plus manifeste de ce changement.
La loi ALUR l'avait voulue, pour améliorer la lutte contre l'habitat indigne et mieux connaître et contrôler les mises en location. Un arrêté ministériel précise les modalités de la demande d'autorisation de travaux pour création de logements dans l'existant. Mais il faut cependant que l'intercommunalité compétente en matière de logement décide d'instaurer une telle autorisation préalable.
La démarche est formelle, mais rendue nécessaire par le changement de Premier ministre.