La Ville de Paris va conclure une convention d'occupation privative sur le toit de la halle de fret SOGARIS, pour une durée de 3 à 20 ans. Une parcelle remarquable de plus de 7000 m² d'agriculture urbaine sera intégrée au projet urbain global, qui sera livrée au deuxième trimestre 2018. Un projet dont la faisabilité financière devra être mise en avant par les candidats : ni la durée d'exploitation ni le montant de la redevance d'occupation n'étant fixé.
Plaine Commune vient de relancer les études pré-opérationnelles sur le secteur emblématique des cathédrales du rail, entre le faisceau ferré et l'avenue du président Wilson, à Saint-Denis. L'établissement public territorial avait déjà lancé une marché pour une étude en mai 2014, avant de le déclarer sans suite. La SNCF, propriétaire d'une grande partie du foncier sur lequel vient prendre place le projet, fait désormais partie du groupement de commande. En cause : une partie du foncier doit servir aux travaux du CDG Express.
Sur la ZAC des Groues, l'EPADESA souhaiterait étudier l'opportunité de la mise en place d'une plate-forme de gestion intelligente des terres excavées. L'aménageur cherche des solutions techniques, mais surtout économiques, pour gérer 600 000 m³ de terres excavées, en grande partie polluées, tout en y associant les futurs opérateurs immobiliers du site. Dans un contexte francilien de saturation du marché des terres liée aux travaux du Grand Paris.
Sitôt désignée aménageur, la SERL a souhaité s'entourer d'une maîtrise d'oeuvre opérationnelle pour la ZAC du Bordelan, à Anse. En bord de Saône, les 64 hectares de projet doivent accueillir hébergement touristique, commerces et activités économiques, autour d'un nouveau port de plaisance de 350 anneaux, selon le scénario d'aménagement dégagé par l'agence INterland. Cette dernière suivra donc l'ensemble du projet, jusqu'à son terme.
Le monde professionnel attend la révision des valeurs locatives des logements. En effet, celles des locaux d'activité sont révisées depuis le 1er janvier 2017 - après 5 ans de calculs à Bercy. Mais les nouvelles valeurs seront neutralisées sur les feuilles d'impôt (foncier, ordures ménagères), en attendant que le sort des locaux d'habitation soit réglé. Le fisc veut en effet éviter un déséquilibre des comptes des collectivités.