Toutes les études de conception d'espaces publics sont bouclées, les appels aux opérateurs sont terminés, la concertation couronnée de succès : l'écoquartier aménagé par Grand Paris Aménagement et dessiné par l'agence TER est sur le point d'obtenir son permis d'aménager. Cependant, une compensation de 15 hectares de boisement sera nécessaire.
Lancé le 31 janvier 2017, l'appel à projets urbains innovants portant sur la construction de bâtiments emblématiques répartis sur sept sites boucle sa première phase. 29 candidats ont été retenus, sur les 48 candidatures déposées en juillet, sur six sites encore en compétition.
La deuxième phase de l'aménagement de l'ancienne graineterie Clause Tézier est en passe de s'achever. Germe&Jam et Ma-Geo Morel Associés viennent de remporter l'accord cadre de maîtrise d'œuvre urbaine et des espaces publics. La Sorgem, aménageur, table sur une livraison des derniers îlots à l'horizon 2020, pour un bouclage de la ZAC en 2026.
Les deux ZAC, le Moulon et Polytechnique, auront chacune leur réseau 4e génération propre. Deux doublets - et donc quatre forages géothermiques -, permettant de valoriser la ressource exceptionnelle que constitue la nappe de l'Albien qui s'étend sous le bassin parisien. Ce réseau n'est qu'un des éléments de la stratégie développement durable du Plateau. Il se veut "flexible, modulaire et évolutif".
La station de ski de prestige qui a accueilli les épreuves de ski alpin des jeux Olympiques de 1968 espère relancer son attractivité en développant un quartier vitrine : fixation d'habitants à l'année, amélioration du lien avec Grenoble et développement d'infrastructures de communication, autant d'éléments pour faire retrouver à la station son lustre d'antan.
La Cour des Comptes a remis un référé le 15 juin 2017, mettant en cause le mode de gestion des EPL, et proposant six recommandations pour y remédier. Dans un courrier daté du 21 septembre 2017, et rendu public le 27, le premier ministre a répondu aux critiques, tout en reconnaissant la nécessité de faire évoluer la transparence de ces entreprises, qui furent déjà sous le feu des projecteurs de la loi pour non-respect des règles de concurrence, et durent se différencier en SPL, d'une part, SEM de l'autre, et enfin en SEMOP. La Fédération des EPL reconnaît les critiques au sujet de la transparence, tout en dénonçant une critique "sévère et inappropriée".