Avec deux gares, un périphérique et une entrée d'agglomération, le secteur d’Euralille accueille 29 millions de voyageurs par an. La SPL Euralille souhaite aborder ces enjeux à grande échelle, sur les trois concessions actuelles dont elle a la charge, et d’autres à venir.
L'axe historique qui relie Annecy à la ville thermale d'Aix-les-Bains, la RD 1201, a tout d'une entrée de ville : la zone commerciale, les concessionnaires automobiles, les panneaux publicitaires et une voirie exclusivement réservée à la circulation automobile. Sur le territoire de Seynod, qui a fusionnée avec Annecy au premier janvier 2017, la ville nouvelle d'Annecy souhaite engager la mutation de cet espace peu qualitatif. Elle lance des études préalables de programmation urbaine dans ce sens.
Trois aménageurs de l'Etat, Grand Paris Aménagement, Euratlantique et Euroméditerranée, ont identifié des sites au sein d'OIN, pour expérimenter le "permis d'innover". "Nous attendions ce test", commente Catherine Jacquot, présidente de l'Ordre des Archtiectes - le CNOA a été un acteur majeur de l'introduction, à l'article 88 de la loi sur la Création, l'Architecture et le Patrimoine, de ce permis de faire. Le ministère en charge de l'urbanisme, et sa DHUP, ont monté le dispositif qui sera lancé officiellement au mois de novembre, sous la forme d'un Appel à manifestation d'intérêt.
Roulez tambours, la lutte contre les recours abusifs en matière d’urbanisme figure parmi des mesures dévoilées par l’exécutif le 20 septembre 2017, pour participer au choc d’offre en zones tendues. Pour y parvenir, deux leviers sont actionnés : réduire les délais de jugement et renforcer les sanctions contre les recours malveillants.
Roulez tambours, la lutte contre les recours abusifs en matière d’urbanisme figure parmi des mesures dévoilées par l’exécutif le 20 septembre 2017, pour participer au choc d’offre en zones tendues. Pour y parvenir, deux leviers sont actionnés : réduire les délais de jugement et renforcer les sanctions contre les recours malveillants. Si les intentions sont louables et recueillent un large consensus, car il y aurait aujourd’hui 30 000 logements bloqués par des recours le plus souvent illégitimes, reste à savoir si le dispositif législatif pressenti sera suffisant pour limiter l’insécurité liée à ces contentieux qui freinent la construction de logements, voire de bureaux (cf. le récent recours déposé contre la Tour Triangle). Par Sophie Michelin-Mazéran, juriste et journaliste