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L’urbanisme transitoire à la recherche de son cadre juridique

Si la nature a horreur du vide, le droit n’apprécie guère l’éphémère. Alors comment accompagne-t-il l’urbanisme transitoire en plein développement ? Depuis quelques années, collectivités, aménageurs et promoteurs délivrent ainsi des conventions à des collectifs qui redonnent vie à des friches et des bâtiments inoccupés en amont des chantiers. Leur transformation éphémère en lieux attractifs et fédérateurs rencontre un vrai engouement, et vise à faciliter l’acceptabilité du projet à venir. Le challenge des opérateurs est de réussir à préserver ces dynamiques positives dans leurs projets d’aménagement, celui des juristes à sécuriser ces opérations d’un genre nouveau.

Permis de construire – L’autorité de la chose jugée ne peut être remise en cause en l’absence de nouveaux éléments d’appréciation

Un parc éolien avait obtenu son permis de construire sur décision du tribunal administratif. Le Conseil d'Etat, saisi par la suite, a rappelé que, en l'absence de modification de la situation de droit ou de fait, le principe d’autorité de la chose jugée fait obstacle à ce qu’un permis de construire - dont le refus a été annulé par le tribunal administratif -, soit de nouveau annulé ou refusé pour un motif identique à celui qui avait été censuré par l’instance initiale.