Premier projet retenu par Paris La Défense pour le volet "Préfigurer" de l'AMI PlayGroues, le travail du collectif n'était pas assuré de reprendre cet été pour une nouvelle édition. Le modèle économique du projet d'origine, monté avec les paysagistes de TN+, les architectes-urbanistes de BVAU et les équipes de ABCD Culture, ne tenait pas sans l'engagement de promoteurs dans la préfiguration - mais rien n'est fixé sur les lots à construire. Le soutien de Paris La Défense permet finalement aux 9 000 m² de la friche du 290 rue de La Garenne de reprendre des couleurs - et de la végétation - à partir de la fin du mois.
Le nouveau et premier plan local de l’urbanisme et de l’habitat, voté le 13 mai par l’assemblée métropolitaine, ouvre de nouvelles perspectives pour construire une ville harmonieuse qui tient compte de la croissance de la population et du développement économique. Logements solidaires et abordables, lutte contre l’étalement urbain en libérant de l’espace foncier à proximité des transports, préservation des espaces naturels et du patrimoine sont autant de paramètres qui ont été pris en compte par une majorité de conseillers et qui ont permis d’être adoptés à une large majorité. Ce nouveau PLU–H entrera en vigueur dès le 1er juin 2019.
Mouvements de figures chez les grands acteurs de la place. Alors que Maurice Sissoko devient DG de Citallios, Icade annonce qu'Emmanuel Desmaizières va le remplacer en juin.
C'est un montage un peu particulier qu'a choisi cette ville de Moselle pour mener sa rénovation urbaine : une concession d'aménagement multi-sites de 27 ha confiée à la Sodevam pour réaliser les équipements et mener une réhabilitation globale sur 20 ans.
La modification de la gouvernance de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, les statistiques de la DGCL sur l'intercommunalité et la liste des communes éligibles à la dotation de la politique de la ville (DPV) en 2019.
Cinq mois après sa mise en œuvre, le rescrit juridictionnel voit son avenir obscurci par une question prioritaire de constitutionnalité. Ce nouveau mode de recours instauré par la loi Essoc du 10 août 2018 porterait atteinte au droit à un recours effectif et à l'équilibre des droits des parties. Les arguments avancés par deux syndicats de la juridiction administrative ont paru suffisamment sérieux au Conseil d’État pour justifier le renvoi du dispositif, qualifié "d’usine à gaz" par certains commentateurs, devant le Conseil constitutionnel. Cette saisine des sages de la République était prévisible. On vous dit pourquoi.