Il se place "dans un registre très concret". Le maire annonce "un concours sur les boulevards, un vrai concours d'urbanisme, qui traitera une bande de 500 mètres". Successeur d'Alain Juppé, soucieux notamment de l'aération d'une ville qui peut atteindre des records de chaleur, il annonce également à Cadre de Ville la création systématique d'îlots de fraîcheur, à commencer par la place Pey-Berland. Les espaces publics, "très minéraux", seront percés pour accueillir des plantations en pleine terre. Défenseur d'une modification du PLU pour imposer du logement abordable, favorable aux économies qui pourront faire baisser les prix du logement, il prône notamment une sobriété de la conception architecturale.
Patrick Ollier, le président de la MGP, et Paul Mourier, le directeur général des services de la Métropole, ont annoncé le 30 août 2019 la nomination de deux directrices générales adjointes à leurs côtés : l'une, Nadège Baptista, en charge de l'aménagement territorial, de l'habitat et des grands projets, l'autre, Florence Castel, en charge du développement territorial, de l'économie et de l'environnement. Des arrivées qui s'inscrivent dans "le cadre du renforcement de l'organisation de la Métropole du Grand Paris lié à l'accroissement de ses compétences".
Altarea Cogedim, qui a acheté les 100 000 m² de foncier sur ce secteur stratégique d'Issy en 2016, laisse Bouygues construire le nouvel écoquartier. Par ailleurs, le groupe lance un appel à manifestation d'intérêt pour la conception d'un atelier créatif de 1 500 m² qui deviendra un "lieu phare du numérique" au sein de ce quartier.
Pour sa rentrée, le maire de Lyon a choisi une visite des chantiers de la Part-Dieu tandis que, deux jours plus tard, le président de la Métropole a privilégié une visite itinérante entre l’Hôtel Dieu, la friche Fagor-Brandt à Gerland, la ligne T6 et la Vallée de la chimie. À l’étonnement général, les deux candidats à la présidence de la Métropole, en conflit ouvert avant l’été, se sont invités réciproquement à ces visites. Cette soudaine et apparente cordialité laisserait-elle présager une possible entente pour les élections métropolitaines, comme le souhaite le président de la République ? Les jeux sont défaits et les cartes redistribuées… au bénéfice de la poursuite de la politique d’urbanisme dynamique initiée par la Métropole depuis sa création ?
Le département lance un concours d'architecte pour emmener ce monument classé "vers un nouveau Grand Siècle". Il est question d'architecture comme d'accueil des touristes - augmenter le nombre de visiteurs fait explicitement partie des intentions.
Le PCAET de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) a été arrêté en avril dernier. Dans son avis délibéré rendu en août, l'Autorité environnementale régionale soulève un écart entre les objectifs et les moyens de la Métropole, et donc une incapacité à tenir les objectifs, notamment en matière de réduction des émissions du bâti. Ce qui interpelle, par-delà le cas du Bas-Rhin.