Le projet de rénovation des Tarterêts, destiné à "terminer" la transformation du grand quartier de Corbeil, a été validé par le comité d’engagement de l’Anru en octobre dernier. L’occasion de faire le point sur les derniers arbitrages, avant que les travaux ne commencent une fois le feu vert donné par l’Anru au premier trimestre 2020.

Porte des Poissonniers, la tour Paris Habitat a été vidée de ses habitants fin 2018. Dominant le boulevard périphérique face à Saint-Ouen, ce bâtiment de 16 étages offre "l'opportunité de relier et d'articuler" les deux villes et de travailler sur les nuisances dont souffre le quartier : pollution sonore, pollution aux particules fines mais également nuisance d'ordre social avec son image dévalorisée. Suite aux propositions de réhabilitation et de changement de destination de la tour présentées par Vincent Lavergne / PCE Tech / Vizea en juin dernier, Paris Habitat cherche une équipe d'AMO de maîtrise d'ouvrage et de commissionnement pour l'opération de conception réalisation de cette transformation.

Le dossier de réalisation de la ZAC a été approuvé lors du conseil métropolitain du 13 décembre. Nantes Métropole Aménagement, chargé de la concession d'aménagement depuis juillet 2018, pourra donc lancer les premières consultations au printemps prochain, comme annoncé par Cadre de Ville en octobre dernier.

La Ville a besoin de préciser son projet avant d'engager la suite de la rénovation de ses écoles et autres bâtis datant de la période de reconstruction après-guerre. Elle a donc désigné six équipes pour travailler sur les études urbaines, la définition d'un plan guide, la faisabilité et la programmation architecturale de l'ensemble.

Opah, contrat régional "Bourg centre", secteur QPV : il va falloir constituer un nouveau plan d'actions à partir des démarches déjà engagées mais en étant plus efficient. La communauté de communes Cœur et Coteaux Comminges veut résorber l'habitat indigne et la vacance commerciale de son pôle urbain majeur, en s'appuyant sur ses qualités - un paysage reconnu, un patrimoine bâti de qualité, des équipements solides et une bonne desserte en transports - à améliorer toutefois.

On y distillait de la houille pour produire du gaz. Certes, Engie a accepté, en 2017, d'assumer la responsabilité de la "réhabilitation" du site GDF, et démarré des travaux. Mais, près de deux ans plus tard, il s'avère nécessaire, pour la Ville, propriétaire du foncier de 5 426 m², de lancer une étude historique et une campagne de prélèvements. La phase suivante consistera à monter un projet, dont l'étude d'impact s'attaquera évidemment à la donne historique.