Que représente l'agriculture urbaine par rapport à l'ensemble de la filière ? Peut-elle vraiment nourrir les villes ? Christine Aubry, professeure spécialiste d'agriculture urbaine à AgroParisTech et membre de l'Institut national de recherche pour l'agriculture et environnement (Inrae) répond à nos questions à l'occasion du salon de l'agriculture.

Le site est l'un des points délicats de la reconquête des périphéries paloises, et en même temps en situation unique : à l'aplomb de la falaise du fameux boulevard des Pyrénées, plantée de palmiers depuis le 19e siècle, près de la gare et du gave, aménagé notamment en stade d'eaux vives par Tony Estanguet, le champion olympique enfant du pays.

L’intercommunalité l’annonce désormais comme son futur “poumon économique”. Pas encore aménagé, l’ancien site militaire de Francazal accueille déjà des occupants, notamment dans le domaine des technologies de pointe. La métropole toulousaine souhaite se faire accompagner dans le passage à l’opérationnel, suivant une logique partenariale de prise en compte des investisseurs. Quitte à revenir sur le plan urbain initial.

Île-de-France Mobilités veut "ancrer les gares dans leur territoire et dans le temps". IDFM lance, dans cet esprit, la deuxième phase des études "gare de demain", après un travail exploratoire sur 22 gares. L'ambition est maintenant d'aller vers un schéma directeur régional des services adapté selon les types de gare, dont les modèles de classement sont encore à préciser. Les 445 gares actuelles du réseau mais aussi celles, futures, du Grand Paris Express sont concernées. Services liés au transport, services marchands et non-marchands, publicité, culture, tout doit être interrogé.

En pleine croissance démographique, la Ville de Munich souhaite urbaniser les derniers hectares disponibles au Nord-Est de la ville, en compensant intégralement. Problème : il s'agit en grande partie de surfaces agricoles, et près de deux tiers des terres appartiennent à des propriétaires privés. Pour arriver à ses fins, la Ville manie à la fois la carotte et le bâton : d'un côté, en organisant un spectaculaire concours d'idées afin d'imaginer le futur du quartier, de l'autre, en poursuivant les études nécessaires afin de réaliser l'équivalent germanique d'une déclaration d'utilité publique. Le franco-suisse Philippe Rahm reçoit une "reconnaisance" du jury, et l'agence Castro Denissof figurait parmi les finalistes, avec Gérald Heulluy et Silvia Casi comme chefs de projets.