La quatrième opération de sauvetage urbain "d'intérêt national" ciblant des copropriétés dégradées d'Île-de-France, la deuxième en Seine-Saint-Denis, mise sur des actions de court, moyen et long termes, entre interventions d'urgence, réhabilitations, et nouveau projet urbain. Une cinquième Orcod-IN, nîmoise cette fois et déjà annoncée, est maintenant attendue "bientôt", selon Emmanuelle Wargon.
Le site de l'ancienne gare du RER B devrait trouver un nouvel usage adapté à une position stratégique : à l'entrée du quartier Massy Atlantis, au débouché de l'autoroute et du réseau cyclable, et à portée de piéton de la future gare du Grand Paris Express, dont le chantier bat son plein. L'autre site objet d'un AMI, celui de l'ancien siège d'Ericsson, l'immeuble Atlante, est voué à accueillir des entreprises de l'écosystème de la deep tech qui s'est développé à Massy, comme terrain d'atterrissage du plateau de Saclay.
Vestige de la mandature Juppé à la tête de l’intercommunalité girondine, le programme "Habiter, s'épanouir 50 000 logements accessibles par nature", visant à produire massivement du logement bon marché le long de l’armature de transport métropolitaine, réapparait du côté de Pessac, désormais desservi par le tram. Avec 300 logements à la clé, l'impératif du chiffre semble laisser la primeur à un développement urbain pensé à partir du paysage.
Comprenant l’essentiel des bureaux et des commerces, les trois macro-lots n’en ont pas fini de faire phosphorer opérateurs et techniciens sur le fonctionnement logistique du quartier. Alors que les permis de construire doivent être déposés à l’automne 2021, une nouvelle étude sur le sujet est réclamée par la Serl. L’aménageur a toutefois donné ses consignes afin de laisser les portes ouvertes.
Dernier tènement foncier disponible à la construction sur le territoire de Saint-Saulve, le secteur du Bas Marais s’oriente vers une opération mixte aux allures d’Ecovillage. Le but n’est pas de revendiquer la labellisation mais de s’inscrire en faux du modèle dominant du lotissement et d’entraîner élus et promoteurs dans cette voie alternative.
Le centre-ville de Nemours concentre une offre immobilière dégradée et devenue sociale de fait, en raison de son prix bon marché. Pour la municipalité, il s’impose d’interférer dans cette logique délétère par le recours à une Opah-RU. Une fois n’est pas coutume, celle-ci visera aussi la réduction de la vulnérabilité face aux inondations.