Le grand projet de mutation du centre-ville rive gauche de Rouen doit à la fois permettre le renforcement de l'attractivité du quartier Saint-Sever - premier quartier d'affaires de la métropole - et pallier la saturation du réseau ferroviaire métropolitain. Impulsé par l'arrivée de la Ligne nouvelle Paris-Normandie, le projet intègre la reconstruction, sur ses emprises historiques, de la gare de Rouen Rive-Gauche détruite en 1944 après un siècle d'existence. Autour du bâtiment voyageurs, un nouveau quartier doit voir le jour, en interface avec le tissu existant : la Métropole Rouen Normandie recherche désormais une équipe de maîtrise d’œuvre urbaine pour faire muter une cinquantaine d'hectares.
Le groupe affiche notamment une montée en puissance des aides et services par Action Logement Services, à hauteur de 2,3 Mds d'€, Les agréments obtenus pèsent plus d'un tiers de la production nationale. La progression forte de l'ensemble des financements dans toutes les catégories de la convention Etat-Action Logement, et dans le PIV, conduit le Groupe a pouvoir présenter fin 2021 une baisse significative de la trésorerie, qui était jugée excédentaire : la trésorerie comptait 2,6 Md€ à la fin 2021 contre 4,2 Md€ fin 2020 et 5,6 Md€ fin 2019. Pour Bruno Arcadipane, "cinq ans après sa réforme, Action Logement a réussi".
La Métropole du Grand Paris lance une étude d'approfondissement de la programmation urbaine sur la ZAC Plaine Saulnier (12 ha). Les surfaces de bureaux et de commerces ont en effet baissé dans le dernier plan guide actualisé, et le parc a été repositionné. La Métropole envisage par ailleurs d'en faire un quartier d'envergure métropolitaine tourné vers l’économie du sport et le loisir sportif. Les dimensions d'un pôle sportif doivent être à cet égard mieux définies.
A l'Est des Minimes, non loin du canal et du secteur Grand Matabiau, le quartier Négreneys s'inscrit au milieu d'un tissu pavillonnaire faubourien. Après avoir connu des enjeux d'insécurité, cet ensemble HLM des années 1950 de 408 logements fait l'objet d'une vaste opération de renouvellement portée par Toulouse Métropole Habitat. Au programme : désenclavement viaire, dé-densification, diversification des typologies et l'installation d'équipements publics. L'OPH recherche aujourd'hui une MOE pour la phase d'exécution du projet, qui s'achèvera en 2026.
Entre Reims et Troyes, la commune de Vitry-le-François envisage de développer un projet de requalification du secteur de l'ancienne faïencerie de Sarreguemines, en lien avec le futur PEM de la gare de Vitry. L'EPF Grand Est lance une étude technique et de programmation pour en examiner la faisabilité. Pour maximiser le potentiel du secteur, l'ancienne malterie voisine et occupée par des travailleurs handicapés a elle aussi été intégrée au périmètre d'étude.
Suite à l'adoption de la loi Climat et Résilience, la fédération nationale des agences d'urbanisme, l’association nationale des EPF Locaux, et le réseau national des EPF d’Etat livrent quelques pistes d'actions à engager pour aider les territoires à s'inscrire dans une trajectoire anti-spéculative de sobriété foncière. Ils annoncent par ailleurs la création de deux nouvelles agences d'urbanisme pour étendre la couverture du territoire national et le lancement début 2022 d'une expérimentation de la réduction de la consommation foncière sur six départements.
Un CPI en Seine-et-Marne à la place de la centrale EDF, requalification industrielle en Vendée, Moe végétalisation de cours d'école à Strasbourg, concours à Bonifacio, Opah à Chartres
A l’heure de l’urgence climatique et de la sobriété foncière, rares sont les grandes opérations urbaines qui échappent aujourd’hui au contrôle du juge administratif. Le projet d'extension du centre commercial Rosny 2 en Seine-Saint-Denis n’échappe pas à cette règle. Suite à un recours contentieux contre les quatre permis autorisant l’extension commerciale, le tribunal administratif de Montreuil juge incomplète l’étude d’impact effectuée sur le projet au regard notamment de ses incidences sur la qualité de l’air et le phénomène d’îlot de chaleur urbain, et sursoit à statuer. Les sociétés pétitionnaires se voient octroyer un délai d’un an pour obtenir des permis régularisant les illégalités constatées.