Cette avancée voulue "puissante" de l'aménagement de la capitale interviendra à la veille des JOP 2024. Au cœur du projet : la disparition du trafic de transit estimé à 50% des 350 000 à 550 000 déplacements jours actuels dans la zone considérée. Sur les conseils de l'Autorité environnementale, un temps plus long qu'initialement prévu pour la concertation sera pris "pour solidifier juridiquement le projet", reconnaît le premier adjoint d'Anne Hidalgo. Une enquête publique sera donc conduite au début de l'année 2023.
Sur les quais de la rive droite du Rhône à Lyon, la prédominance de la voiture n'est pas nouvelle. La RM7 - l'autoroute du Soleil, déclassée - fait notamment l'objet d'un projet de long terme d'apaisement jusqu'à Oullins. S'il est théoriquement plus "urbain", l'axe des quais au Nord de Perrache demeure quasi-autoroutier avec un trafic allant jusqu'à 80 000 véhicules par jour. La Métropole lance ainsi un dialogue compétitif pour désigner une maîtrise d’œuvre en vue de réaliser un vaste projet de requalification d'un linéaire fluvial de 2,5 km, entre les ponts Gallieni et Morand (et incluant cinq franchissements). Elle veut livrer un premier tronçon avant la fin du mandat en 2026.
Bien que son étude d’impact ne soit pas encore déposée, la programmation de la future ZAC intercommunale est déjà ficelée. Éperonnée par l’avancement et la nature du projet IMGP Parcs en Scène, l’opération doit compléter la conversion de la zone d’activité du Senia en quartier mixte. Une destinée logique pour un secteur prochainement desservi par la ligne 14 du métro. L’amplitude du changement annoncé est telle que l’Epa Orsa se projette déjà dans la réalisation d’une double armature, paysagère et active, afin d’harmoniser les espaces publics de ce projet-mosaïque.
Dans la vallée de l'Orne, non loin de sa confluence avec la Moselle entre Metz et Thionville, 550 ha de friches industrielles enclavées font l'objet d'un vaste projet de reconquête, celui des "Portes de l'Orne", qui doit notamment se traduire par la signature d'un PPA. Les deux communautés de communes concernées ont par ailleurs créé un syndicat mixte d'études et d'aménagement dédié. Le secteur Amont, couvrant 104 ha, accueillera la première phase du projet - un parti d'aménagement a été validé dès 2013. Le SMEA, à l'initiative d'une ZAC, souhaite concéder cette dernière à une Semop dont il serait actionnaire. Il recherche ainsi un AMO, non seulement pour élaborer le dossier de réalisation de la ZAC, mais aussi pour l'accompagner dans la constitution de la Semop et dans la mise en œuvre de la concession.
L'aménageur va devoir assumer une septième concession au deuxième trimestre, celle de la Miséricorde, une friche hospitalière de 9 ha vouée dans l'immédiat à la recherche d'une occupation transitoire - Germe&Jam ont été désignés urbanistes à l'été 2021. Mobilisée au premier chef par le projet de la Citadelle Miollis, elle veut étoffer son ingénierie en s'adjoignant un bureau d'études extérieur. Une première consultation lancée avant Noël était restée infructueuse. Le prestataire extérieur serait intégré dans les bureaux de la SPL.
"Particulièrement exposée aux inondations, qu’elles soient liées au débordement de cours d’eau, au ruissellement ou à la submersion marine", la communauté d’agglomération varoise s’attaque au gros morceau de son Papi : la réduction de la vulnérabilité chez les particuliers. Sur un périmètre défini par les bassins versants des côtiers, l’intercommunalité va s’attacher les services d’un accompagnateur pour sensibiliser les habitants des 13 000 logements concernés et avancer sur les dossiers les plus urgents.