Le départ de Danone libère un foncier que va aménager l'EPA autour de la gare de la ligne 18 du GPE en travaux. Un point névralgique pour le quartier, notamment du point de vue des mobilités, mais aussi pour augmenter le nombre des logements étudiants. Le conseil d'administration de l'EPA, fin mars, a approuvé la prise d'initiative modificative de la ZAC. Le CA a, de plus, confirmé la vente des lots du Central au groupement Demathieu Bard Immobilier, approuvé les comptes, et lancé les négociations pour la création d'une filiale "parkings" dans la ZAC Ouest de Satory.
Les bureaux de la rue Miollis vont se métamorphoser. L'équipe pilotée par Spie Batignolles avec AIA Architectes et Atelier Philéas réécrit toute l'enveloppe et construit des surfaces supplémentaires autour d'un jardin central, qui sera perceptible depuis la rue. Deux bâtiments nouveaux à structure mixte et façade ossature bois raccordent les deux "barres" parallèles historiques qui seront alors connectées. Nouvelle entrée, nouveau hall, nouveaux espaces, matériaux, orientations, brise-soleil, vont concourir à supprimer les effets d'îlot de chaleur. "On peut faire beaucoup sans casser", commente Frédéric Nantois, chef de projet chez AIA.
D'ici quelques années, le secteur de la dalle de la Défense sera méconnaissable. Avec la restructuration du centre commercial des 4 Temps et l'arrivée de la gare du Grand Paris Express, les espaces publics de la Défense vont être totalement réinterrogés, sans compter que des projets immobiliers viendront s'adosser à cette mutation. Accompagné d'Ateliers Lion et associés, Paris La Défense s'apprête à engager un travail de cohérence urbaine entre ces différents projets.
Les sept hectares concernés font partie des dernières réserves foncières de la commune - des terres agricoles et une friche industrielle. Le groupement lauréat conduit par l'Atelier Iris Chervet va mener une étude urbaine pré-opérationnelle pour l’aider à minimiser consommation d’espace et impact environnemental, pour créer un quartier résidentiel. Un objectif qui s’accordera à la recherche de "solutions économiques, modestes et simples, adaptées aux ressources de la collectivité et de ses habitants".
Aménagée depuis 2010, la ZAC Erdre-Poterie à Nantes poursuit ses opérations. Après les sites Bourg Ouest, Bourg Nord, Conardière, Vergers du Launay et Bêle Champ de Tir Sud, c'est au tour de Bêle Champ de Tir Nord, Centre-bourg et Bois Hue de muter.
Alors que plusieurs territoires métropolitains ou limitrophes se sont dotés de Plans alimentaires territoriaux et que la Chambre d'agriculture d'Ile-de-France finalise le portrait agricole et alimentaire de la région, la MGP s'apprête à se lancer dans l'élaboration de son Plan alimentaire métropolitain. Il s'agira avant tout de mobiliser les acteurs du territoire autour des objectifs qu'elle s'est fixée en matière de préservation des surfaces agricoles et de souveraineté alimentaire. La stratégie doit aboutir d'ici la fin de l'année 2023.
Dans un arrêt du 31 mars, le Conseil d’État confirme que, pour les opérations de reconstruction, la taxe d’aménagement est assise sur la totalité de la surface de la construction nouvelle, sans possibilité d'en déduire la surface supprimée. En revanche, pour les opérations d’agrandissement, la taxe se calcule sur la surface créée, déduction faite, le cas échéant, de la surface supprimée.
À l’occasion d’une réponse ministérielle, le gouvernement indique que les lotisseurs n’ont pas à prendre en charge les raccordements aux réseaux d'eau et d'électricité supérieurs à 100 m et ceux desservant des constructions extérieures.
Dans un arrêt du 11 avril, la Cour administrative d’appel de Versailles rappelle que le refus d’implantation d’éoliennes peut être motivé par la préservation d’un paysage « présentant une composante immatérielle liée à son évocation au sein d’une œuvre littéraire reconnue ». L’implantation d’éoliennes au sud-ouest de la commune d’Illiers-Combray pouvant, notamment, de porter atteinte à des paysages décrits dans un roman de Marcel Proust, la Cour confirme le refus d'autorisation du préfet.
Dans un arrêt du 5 avril, la Cour administrative d’appel de Bordeaux juge que des travaux non commencés peuvent être pris en compte pour apprécier le respect, par un projet, des objectifs de réalisation de logements sociaux fixés par le dispositif SRU. En revanche, la Cour exclut la possibilité que le projet soit retenu une seconde fois lors de l’ouverture du chantier.
La Cour des comptes vient de publier un rapport intitulé « Copropriétés dégradées : Mieux répondre à l'urgence », dans lequel elle identifie divers symptômes caractérisant le phénomène des copropriétés dégradées : dégradation de l'état du bâti, difficultés de gestion ou d'administration de la copropriété, difficultés financières et juridiques, paupérisation de l'occupation, dépréciation des logements et de la copropriété. Elle fait le point sur les politiques menées pour accompagner les copropriétés fragiles ou dégradées, notamment le Plan Initiative Copropriétés et formule cinq recommandations pour améliorer la lutte contre la fragilisation des copropriétés.