À l’interface de plusieurs secteurs en projet ou à l’étude, les abords du Lac constituent une vitrine de l’action municipale annécienne. La Ville, passée au vert depuis l’élection du candidat écologiste, François Astorg, en 2020, souhaite s’affirmer comme un territoire en transition sur le sujet de la mobilité comme celui de la biodiversité. D’où l’idée sous-jacente de piétoniser le quartier. Mais la nouvelle municipalité tient aussi à garder ouvert le dialogue avec les administrés. Ce sera donc à un AMO concertation d’amener le sujet sur la table.
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Le centre-ville de Nemours concentre une offre immobilière dégradée et devenue sociale de fait, en raison de son prix bon marché. Pour la municipalité, il s’impose d’interférer dans cette logique délétère par le recours à une Opah-RU confiée à Soliha Seine-et-Marne. Une fois n’est pas coutume, celle-ci visera aussi la réduction de la vulnérabilité face aux inondations.
Anticipant une élévation des déplacements quotidiens au sein de l’agglomération d’ici 2025, les pouvoirs locaux sont sommés de développer une offre alternative à la voiture, dont la réduction de la part modale est déjà visée par l’instauration d’une ZFE progressive. Le Conseil général de la Haute-Garonne lance donc une série d’études sur l’extension des branches métropolitaines du Réseau express vélo (Rev). Ironie de la transition écologique : ces pistes cyclables à haut niveau de service pourraient, par endroit, menacer paysage et biodiversité, en particulier au long du Canal du Midi.
Dernier tènement foncier disponible à la construction sur le territoire de Saint-Saulve, le secteur du Bas Marais s’oriente vers une opération mixte aux allures d’Ecovillage. Le but n’est pas de revendiquer la labellisation mais de s’inscrire en faux du modèle dominant du lotissement et d’entraîner élus et promoteurs dans cette voie alternative. L'équipe composée de l'agence 22 degrés /PC2A/Etamine Paris/Cube2 vient d'être retenue pour aménager les espaces publics.
Le déménagement du Centre de formation des apprentis a donné le coup d’envoi des réflexions sur ce secteur d’environ trois hectares du Nord du territoire rochelais. Rareté foncière et objectifs du PLH obligent, l’agglomération, sans hésitation, y projette du logement. Dont une offre en accession aidée pour enrayer les pressions immobilières à l’œuvre, défavorables aux jeunes ménages. Une équipe doit désormais qualifier la nature juridique du projet et porter sa définition des volets habitat et environnement à son terme.
Anticipant la fin de l'extraction et de l'exploitation du crassier de Terres Rouges, l'EPA d'Alzette-Belval souhaite étudier le volet juridique et le montage opérationnel nécessaire à la transformation de ce site transfrontalier en un quartier mixte à dominante résidentielle. Il se pourrait également que le site soit utilisé dès cette année dans le cadre de la capitale européenne de la culture et peut-être même dans le cadre d'une IBA.