Dark stores, intermodalité, explosion du e-commerce : Emmanuel Grégoire et David Belliard ont présenté les six piliers de la stratégie logistique de la Ville de Paris pour la suite du mandat, alors que les modes de consommation ont fortement évolué depuis la charte logistique de 2013 et depuis la modification du PLU en 2016. De l'encadrement du foncier logistique à la réduction des déchets issus du secteur de la construction, les mesures à prendre doivent à la fois garantir une bonne insertion urbaine des flux et des espaces concernées et s'inscrire dans la transition écologique, tout en tenant compte, autant que possible, des enjeux sociétaux sur lesquels la Ville de Paris dispose de moins de levier.
Territoire en proie à une forte pollution atmosphérique, l'EPT Boucle Nord de Seine souhaite élaborer son Schéma des Mobilités Actives. Pour les élus, l'objectif est de désengorger le trafic routier et de permettre aux habitants de se réaproprier plusieurs lieux, comme les berges de Seine.
Concessionnaire des espaces publics de Puits-la-Marlière (PLM) et Derrière-les-Murs de Monseigneur (DLM), quartiers beauvillésois en renouvellement urbain, Grand Paris Aménagement a promis une restructuration de fond en comble, au-delà même des financements Anru. Mais, dans l’immédiat, la nature domaniale de ces deux secteurs et la superposition du périmètre de concession et des opérations hors-TCA complexifient le passage à l’opérationnel. L’aménageur en appelle à un OPC-IC pour déterminer et l’ordre et l’agencement des travaux prévus.
Après avoir mis en oeuvre plusieurs dispositifs pour revitaliser son centre-bourg, notamment le programme Petites Villes de Demain, la commune de Saint-Flour et Saint-Flour Communauté souhaitent élargir en 2024, des dispositifs à deux autres communes, Chaudes-Aigues et Pierrefort. Parmi les principales actions à mener, développement les mobilités et les actions en faveur de la jeunesse.
Face à une baisse constante de sa population, la Ville de Ciboure doit proposer un nouveau parcours résidentiel intégrant des logements sociaux, notamment. Pour ce faire, les élus entendent, dans un premier temps, réaménager le centre-ville avant de mener une vaste opération sur le quartier d'Elan, emprise de 6 hectares.
À partir de l’examen de deux bases de données, l’Institut Paris Région (IPR) a brossé le portrait de la filière de la promotion privée francilienne et de ses évolutions au cours des vingt dernières années. Une profession fortement tributaire du contexte macro-économique mais dotée également d’une forte capacité d’adaptation aux politiques de l’habitat successives. Qu’en sera-t-il de l’impact de la crise sanitaire ? L’analyse historique suggère que les promoteurs – et, en particulier, les leaders du marché – ont toutes les chances de se relever. Comment ? "Affaire à suivre", conclut l’IPR.