Moratoire des constructions, relocalisation d'écoles... Convoqués dès mardi, les élus de la capitale vont entendre une communication de la maire de Paris, qui donnera lieu à la présentation de deux vœux par le groupe écologique, indique Emile Meunier, président de ce groupe - des vœux qui pourraient être intégrés dans un "vœu de l'exécutif", qui préserverait la majorité municipale. Au centre de ces débats internes : les projets immobiliers et les implantations scolaires autour de l'anneau de circulation. L'exécutif parisien, en commun avec les élus des communes limitrophes, ont adopté un plan d'action mi-mai 2022 "pour faire du périphérique une ceinture verte". Le groupe écologique veut aller plus loin et passer à l'acte sans attendre, notamment dans la perspective du futur PLU bioclimatique de Paris. Le débat est programmé mardi 5 à partir de 14h45 au Conseil.
Le lancement des opérations de rénovation de l'immeuble CNP, porté par Altarea Cogedim Entreprise et la CDC, attend l'avis favorable du Conseil de Paris, qui l'examinera lors de sa prochaine séance, du 5 au 8 juillet. Une transformation lourde, qui prévoit la dépose de la façade actuelle pour lui substituer une façade bioclimatique, à l'esthétique transparente plus en adéquation avec le projet de réaménagement de l'ensemble Maine-Montparnasse. Le Conseil devra notamment approuver la convention de PUP négociée par la Ville de Paris avec la SCI PRD Montparnasse pour partager le financement des travaux sur les espaces publics.
L’EPF Paca tenait le 1er juillet 2022 son conseil d’administration dans ses locaux de la Canebière. Nicolas Isnard, président de l’Epf et maire de Salon-de-Provence, et Claude Bertolino, sa directrice, ont tenu dans la foulée une conférence de presse pour livrer les principales informations validées au cours du CA. 40 dossiers ont été validés pour un montant global de 123,7 M€. A ce jour, le total cumulé d’engagement financier s’élève précisément à 2 486,7 M€ sur 46 EPCI conventionnés.
Alors que la première phase de l'opération Fives Cail est sur le point de s'achever, plusieurs chantiers de la phase 2 s'apprêtent à être engagés. En particulier, ceux de la Halle G1 et de LaLoco, deux espaces d'activités et de commerces liés à l'ESS. Sur 15 hectares, cette seconde phase d'aménagement porte sur la partie Sud du site. Elle prévoit notamment la construction de 530 logements supplémentaires, d'un parc de 5 hectares et de la piscine intercommunale. Autant de programmes qui supposeront la démolition de certaines halles.
Le conseil de la métropole a adopté sa création vendredi 1er juillet, dans le cadre de la deuxième édition du programme "centres-villes vivants", en partenariat avec la Banque des territoires. Dédiée au commerce, elle pourrait être plus largement une "foncière de redynamisation", avec la possibilité d'élargir ses missions à d'autres sujets en fonction des besoins. Sa création avait été confiée par la Métropole du Grand Paris en septembre 2021 au groupement Scet-AID et Parme Avocats. La foncière sera l'un des 7 outils au service du programme centres-villes vivants, dont le pilotage est confié par la MGP à la Semaest parisienne comme AMO "stratégique et technique", associée à Segat Objectif Ville, ABCD Culture et à Paris&Co. L'assistance juridique a été confiée à la Selarl Goutal Albert et Associé.
"Nous sommes 4 maires sur 6 ministres", rappelle-t-il : lui-même, Caroline Cayeux, Olivier Klein et Dominique Faure. Il sera épaulé par trois ministres délégués et deux secrétaires d'Etat - dont Caroline Cayeux qui prend sa suite auprès des collectivités territoriales sous une tutelle partagée avec Gérald Darmanin. Avec Olivier Klein au Logement et à la Ville, Clément Beaune aux Transports, les trois "délégués" pèsent leur poids de compétences politiques. Sans que l'on sache encore si l'urbanisme, l'aménagement durable et sa feuille de route de décarbonation, la sobriété foncière, resteront directement rattachés à Christophe Béchu, laissant "la construction" et le logement stricto sensu à Olivier Klein. Ce dernier devrait tout concentrer, glisse-t-on du côté de Matignon.