Le préfet directeur du programme "prépare des annonces de la Première ministre", espérées avant la Toussaint, pour un ACV élargi. Il indique qu'avec 4,8 milliards engagés à ce jour, les 5 milliards du programme Action Cœur de Ville seront dépassés à la fin de l'année. "Action Cœur de Ville 2 peut être le vecteur de la transition des villes moyennes et même au-delà", résume-t-il. Il croit notamment à l'outil ORT, complémentaire des CRTE défendus par Christophe Béchu. La fin d'année pourrait, espère-t-il, voir diffuser le "guide d'ACV 2", ouvrant la voie à des avenants avec les 222 villes éligibles et les villes sous ORT. Le dispositif ORT a convaincu déjà les métropoles de Brest et Metz, et demain celle de Clermont-Ferrand, symbole d'un changement d'échelle, et devrait être le vecteur de trois grandes transitions.
Le maire de Dunkerque et président de la Communauté urbaine met en oeuvre les principes de développement durable sur son territoire. Faire avec l'existant, adopter une approche systémique de la transition écologique, parier sur l'intelligence territoriale font partie des valeurs qu'il souhaite transmettre. Le président de France Ville Durable se félicite également du poids croissant de l'association dans le débat public et le partage des connaissances.
Qu’est ce que la ville durable et comment la construire ? Ces questions ont été débattues lors de la deuxième journée des "Villes durables en actions", organisées vendredi 16 septembre à la Halle aux Sucres à Dunkerque. Etat, collectivités, entreprises et experts, réunis au sein du collège de l'association France Ville Durable ont tenté d'apporter des réponses sur ces dossiers brûlants dont la nécessité n'est plus mise en doute mais qui interrogent profondément nos modes d'aménager la ville. Quelle méthode, quels acteurs, quelle philosophie, quelles solutions ? S'il n'y a pas de consensus sur tous les sujets, la plupart des acteurs s'accordent pour réclamer un changement de culture et une nouvelle approche systémique dans la façon de construire la ville de demain.
Le sous-directeur de l'Aménagement durable à la DHUP (Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages) était présent à Dunkerque, aux rencontres de France Ville Durable. Il fait le point sur la révision des décrets ZAN et sur la mise en oeuvre du Fonds d'accélération de la transition écologique. Sur ces deux dossiers, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a donné la priorité au dialogue et à la recherche de consensus avec les acteurs locaux. Jean-Baptiste Butlen interviendra dans la table-ronde d'ouverture des Entretiens du Cadre de Ville, le 11 octobre.
L'organisation des mobilités au sein de l'agglomération nancéienne va être profondément restructurée dans les prochaines années, dans le cadre d'un Plan adopté par la Métropole fin 2021. Si tous les modes sont concernés par ces évolutions, la refonte du réseau dit "armature" de transport en commun constitue le socle des programmes à venir. Le projet représentera en tout près de 350 M€ d'investissements d'ici à 2032, sur les 500 M€ du Plan métropolitain des mobilités. L'EPCI recherche actuellement une maîtrise d’œuvre pour réaliser 4 lignes de BHNS, dont certaines reprennent les tracés de lignes existantes.
A Nantes, Cap 44 est le nom d'un bâtiment massif en bord de Loire qui a déjà connu plusieurs vies. Représentant une prouesse technique lors de sa construction en 1895, il est l'un des premiers édifices de cette taille à mettre en œuvre le procédé Hennebique utilisant le béton armé. C'est donc un élément patrimonial important qui s'apprête à être reconverti en équipement culturel d'envergure métropolitaine. Musée Jules Verne, bibliothèque, espaces d'exposition et de création, bar et belvédère en rooftop, boutique : le site deviendra une "Cité des Imaginaires", ouverte sur la ville et son fleuve, et constituera une pièce essentielle de la mutation du Bas-Chantenay. Nantes Métropole Aménagement lance un dialogue compétitif pour confier la maîtrise d’œuvre du projet.