Modèle de financement, modèle réglementaire, place du logement social sur le territoire, accès au foncier, volontés politiques... Ce sont des questions de fonds qui sont posées par Emmanuelle Cosse en ouverture du 82e congrès des HLM ce 27 septembre à Lyon. La présidente de l'Union sociale pour l'habitat a fortement plaidé pour le maintien du statu quo et le renforcement du logement social en France, tout en soulevant la question de la responsabilité de l'Etat, d'une part dans le renforcement des moyens des bailleurs pour relancer la production, d'autre part dans le financement dans les délais du grand plan de rénovation thermique des logements du parc. Un plan qui appelle aussi, pour elle, un effort accru "de l'Europe et des régions".
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires était auditionné, mardi 27 septembre, devant la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale. L'occasion d'apporter quelques précisions sur le Fonds vert, dont la ligne de 1,5 Md€ est désormais inscrite dans le Projet de Loi de Finances pour 2023, mais aussi de se projeter plus avant, dans la déclinaison de la planification écologique à l'horizon 2024. Sur ces sujets comme sur le ZAN, qui fait toujours l'objet d'intenses consultations, Christophe Béchu défend sa méthode, qui associe les collectivités à l'élaboration de l'agenda gouvernemental.
Le long de la principale artère de Neuilly-sur-Seine - une ancienne autoroute urbaine en pleine recomposition - 19 "Folies" seront construites d'ici 2025 et cherchent leurs exploitants. Il s'agira de pavillons modulables offrant des expériences "phygitales", où le numérique constitue un levier plutôt qu'un frein à l'animation des espaces publics. La mairie de Neuilly vient de présenter les projets lauréats du concours international lancé en 2021. Les agences La Maison Édouard François et Manuelle Gautrand, qui ont respectivement développé des concepts de Folies en terre crue et en verre massif, ont été retenues par le jury.
Le centre-ville de Sevran fait l'objet d'un projet de transformation, visant notamment l'apaisement et la végétalisation de l'axe de la RD44, reliant le centre à la gare de Sevran-Livry. La rue d'Aulnay, dans le prolongement du même axe, doit elle aussi muter selon la même logique, afin de s'affirmer comme polarité structurante et comme une extension de ce centre-ville. L'EPT Paris Terres d'Envol lance donc une étude urbaine pré-opérationnelle pour augurer un projet mêlant requalification des espaces publics, renouvellement/restructuration de l'offre d'équipements et valorisation des fonciers mutables à travers des opérations immobilières.
L’OIM Bordeaux Aéroparc est d'ores et déjà un succès, avec 5 600 emplois créés et 200 000 m2 de SDP réalisés entre 2015 et 2019. Mais ce dynamisme économique montre aujourd'hui quelques signes de fragilité. Surtout, le projet n'a de sens que s'il s'inscrit dans une stratégie plus large de développement durable, pour laquelle la Métropole a posé des premiers jalons, à travers l'élaboration d'une feuille de route et la définition d'objectifs opérationnels. Aujourd'hui, elle recherche une AMO pour enrichir et faire vivre ce processus de développement économique sobre, inclusif, décarboné et durable.
C'est le cinquième partenariat de recherche entre l'Ademe et Leroy Merlin Source. Après trois ans de travail, l'anthropologue Viviane Hamon, le géographe Lionel Rougé et la photographe Hortense Soichet ont présenté lundi 26 septembre les résultats de leur enquête "Ré-enchanter le pavillonnaire urbain des années 1950-70". Dans un contexte d'injonctions à la densification et au ZAN, que faire de ces pavillons ? Si ces tissus urbains constitués représentent un gisement foncier pour reconstruire la ville sur la ville, leurs rénovations pourraient aussi devenir un levier de la transition écologique. Encore faudrait-il qu'elles soient accompagnées.