Si le PLF 2023 est "un budget de transition" dit Emmanuelle Cosse, le congrès de l'USH l'est aussi. La résolution adoptée en séance plénière du Congrès approuve la marche vers un Pacte de confiance avec le gouvernement, pacte qu'Olivier Klein souhaite signer "pour la fin de l'année". Le Congrès rappelle les fondamentaux du modèle français de logement social, mais la relance de la construction n'est pas mise en avant. Elle attendra le "pacte de confiance". On le comprend, sont mises en avant les mesures d'urgence pour répondre à l'explosion des coûts et des prix de l'énergie : fin de la baisse des APL, revalorisation du forfait charges des APL et du chèque énergie.
Après avoir présenté fin juin leur stratégie d'urbanisme transitoire en partenariat avec la SERM/SA3M et ACM Habitat, la Ville et la Métropole de Montpellier s'apprêtent à lancer les premiers "permis d'imaginer". Ils concernent la Tour d’Assas à la Mosson, un bâtiment dans le quartier de Restanque et le Mas des Brousses. Une deuxième vague d'appels à projets est attendue pour le début de l'année 2023. Au total, une quinzaine de sites appartenant à la collectivité, à l'aménageur ou au bailleur devraient faire l'objet de telles expérimentations d'usages. Maryse Faye, adjointe au maire en charge de l'urbanisme durable et de la maîtrise foncière, et Cédric Grail, directeur de la SERM/SA3M, font le point sur la démarche.
A moins d'un kilomètre du centre-ville, Vannes cède un terrain d'1,6 ha à proximité du château de Limoges. Un site inscrit dans un cadre paysager remarquable, dont la situation en altitude permettra d'offrir aux futurs logements des vues panoramiques sur un vaste poumon vert. La Ville recherche des opérateurs pour développer jusqu'à 200 logements, dans un ensemble où 100% de la SDP créée sera labellisée Effinergie "bâtiment à énergie positive". Un quart des habitations seront commercialisés en BRS.
Avec une hausse démographique importante, la commune de Viviers-du-Lac souhaite construire une centaine de logement sur une emprise de quatre hectares, dans le secteur Bussy-Sud. Le site, qui fait partie d'une OAP, est un terrain agricole. La Ville lance une étude d’urbanisme pré-opérationnelle sur le site.
Il s'agit d'un aménagement ambitieux, qui doit permettre de déployer le Plan vélo 2019-2024 de la Métropole, mais aussi de renforcer la biodiversité sur le territoire. Objectif, premier tronçon en 2026. Du point de vue de l'aménagement urbain, il va falloir trouver des solutions adaptées sur plusieurs secteurs, pour traverser des parcs urbains, des zones résidentielles et des zones d’activités tertiaires et secondaires. Les solutions imaginées seront mises au point avec les occupants des lieux. Autre sujet soumis à l'imagination des concepteurs : trois larges propriétés foncières permettront d'aménager une voie verte de 5 mètres de largeur et une circulation douce différenciée piétons/vélos. Ailleurs, il faudra se contenter de 3 m. Et le foncier n'est pas encore partout maîtrisé. La Soleam, maître d'ouvrage déléguée du projet, vient de désigner les concepteurs de cette future voie verte.
