GPA a reçu 174 dossiers de candidats, triés puis écartés ou répartis dans 16 catégories thématiques, avec, dans chacune, trois "meilleures candidatures coup de cœur". Au fil des opérations, ils seront mis en compétition en deux phases, dix à vingt d'abord, puis trois, en tenant compte de leur catégorie d'excellence, de la taille des projets et du souhait des maires... La sélection, qui comprend deux-tiers de promoteurs pour un tiers de bailleurs sociaux, va servir de base aux consultations que lancera GPA, mais servira également à la Société du Grand Paris. Dès le début 2023, elle lancera ainsi le premier lot en co-promotion au Pont de Rungis, nous confirme Julien Peyron. La SGP a, de son côté, lancé un AMI destiné aux maîtres d'œuvre, et dont le résultat sera également mis à la disposition de GPA. "Nous allons imposer aux promoteurs de faire travailler les architectes en mission complète", explique Stephan de Faÿ à Cadre de Ville. "Mais ils pourront le choisir dans cette liste." Candidatures d'architectes jusqu'au vendredi 21 octobre.
L'EPT Boucle Nord de Seine veut doter Clichy-le-Garenne d'un projet urbain, architectural et paysager durable, qui définira les grandes orientations de sa stratégie de transformation urbaine à l'horizon 2030. L'enjeu, pour cette commune limitrophe de paris, en "concurrence" avec des communes particulièrement dynamiques de la première couronne, est de mettre en cohérence ses projets de développement urbains et d'intégrer les enjeux transversaux de résilience et de développement durable.
Outre le "chantier permanent dans la gare" pour mettre en accessibilité les souterrains et réaménager le hall pour une meilleure gestion des flux, deux chantiers majeurs démarrent sur le périmètre des 135 hectares du projet Grand Matabiau Quais d'Oc. D'un côté, l'aménagement du secteur Avenue de Lyon pour Europolia et de l'autre, le chantier de la 3ème ligne de métro pour Tisséo. L'arrivée de cette nouvelle infrastructure souterraine et le recyclage d'un foncier ferroviaire, parfois encore en exploitation, rendent l'ordonnancement du chantier particulièrement complexe à mettre en place.
Amorcée en 2005, la reconversion de l’ancienne friche militaire de la Cartoucherie, entre gare et rocade, est à moitié réalisée. Dans sa partie Ouest, plus de 300 logements, répartis au sein de volumes diversifiés, et plusieurs villages d’entreprises, ont déjà pris place dans les interstices du parc boisé et des "chemins de ronde", imaginés par l’agence d’urbanisme Id-Up. Mais la mise en œuvre du plan-masse sur le versant Est a été bousculée, compte tenu de la découverte tardive d’une espèce protégée et des évolutions du cadre réglementaire de l’agglomération. L'aménageur Cenovia recherchait une nouvelle équipe de MOE pour adapter les documents-cadres conçus par Id-Up. C'est finalement la même agence qui s'en chargera.
En plein cœur de ville, l'îlot Tivoli-Sainte-Anne est en cours d'aménagement. Plusieurs opérations ont été menées à bien pour requalifier ce secteur à haute valeur patrimoniale. A présent, Ville et Métropole souhaitent réaménager ses espaces publics, des cours et des jardins peu entretenus et cloisonnés.
Les échéances fixées par la loi Climat et Résilience se rapprochent et, si rien n'est fait, 2,3 millions de résidences principales franciliennes pourraient bientôt être interdites à la location. l'Institut Paris Région dresse l'inventaire des fragilités du parc francilien et incite propriétaires, bailleurs, collectivités et professionnels de la rénovation à redoubler d'efforts pour assurer la pérennité du parc, dans un contexte d'accès au logement toujours aussi tendu.