Alors que la région capitale affiche une trajectoire ZAN exemplaire en hectares consommés, mais aussi en densité de construction, l'Observatoire du foncier estime que près de 3 000 ha sont cédés pour l'urbanisation, chaque année depuis 10 ans, soit en valeur 8,5 milliards, le cinquième des 42 milliards du marché global. La moitié de ces 8,5 milliards concerne des terrains déjà bâtis - donc du renouvellement urbain. Les professionnels de l'aménagement représentent 86% des acquéreurs. Cette première mise en évidence de la chaîne du foncier dans la région intervient sur fond de stabilisation du marché d'ensemble des terrains dans la région.
Un nouveau quartier, la Cour des Marchandises, est en cours d'achèvement dans le centre-ville de Pontoise. Développé sur une ancienne friche ferroviaire, il s'intègre parfaitement dans le tissu urbain existant. L'opération, entièrement privée, a été portée par Eiffage Aménagement et Eiffage Immobilier. Le projet apporte une nouvelle mixité dans le quartier, avec 400 logements, dont deux résidences séniors et étudiants, et de nombreux commerces.
Faible qualité urbaine, tissu hétéroclite, urbanisme d'un autre temps : le secteur de la porte de Carquefou, à Nantes, fait face à plusieurs défis. Il présente pourtant plusieurs atouts liés à sa localisation et sa bonne connexion au centre-ville. Un grand périmètre de 250 ha a fait l'objet de plusieurs études urbaines ces dernières années, alors que plusieurs projets y sont mis en œuvre à l'initiative d'acteurs privés. Nantes Métropole souhaite poursuivre le processus de renouvellement engagé. L'intercommunalité recherche pour cela une équipe d'AMO architecte/urbaniste/paysagiste/VRD.
A l'interface entre le centre urbain et la zone d'activités portuaires, le secteur de l'Estacade constitue pour Lorient un trait d'union entre ville et mer. La Ville souhaite donner à cet espace stratégique un nouveau souffle, notamment sur son versant Sud, afin de mettre en valeur le patrimoine, permettre de nouveaux usages et renforcer la place des mobilités douces. Elle s'apprête ainsi à mener des travaux de requalification dont le coût est estimé à 7,5 M€ HT. La mairie a déjà défini un programme : élargissement des emprises piétonnières, optimisation des circulations de véhicules, implantation de structures modulaires, recherche de nouveaux potentiels de constructibilité... Désormais, la Ville a également choisi l'équipe qui précisera le projet et assurera la maîtrise d’œuvre des espaces publics.
Au cours des dernières décennies, Bagnères-de-Luchon a subi de plein fouet le déclin démographique, les crises économiques et sanitaires et même le réchauffement climatique, qui impacte durement la station d'altitude. Les élus se refusent pourtant à tout fatalisme et portent des projets qui doivent redonner à la ville son lustre d'antan et la propulser de plain pied dans le 21ème siècle. Crémaillère Express pour desservir Superbagnères, rénovation des thermes, réouverture de la ligne ferroviaire Montréjeau-Luchon et rénovation de la gare, mise en service du futur train à hydrogène Régiolis H2 porté par la Région Occitanie... Le renouveau de la cité thermale s'inscrit dans un projet de territoire qui change radicalement la donne.