Le texte a été voté sans opposition, largement enrichi. La production énergétique rentre ainsi un peu plus dans le champ de l'aménagement. Les opérateurs urbains et immobiliers sont interrogés : il faut trouver des fonciers pour les EnR. Le projet de loi voté par une large majorité au Sénat dans la nuit du 4 novembre s'appuie sur le constat que la seule énergie électrique ne répondra pas aux besoins. Parmi les installations concernées par les mesures de simplification et d'incitation qu'il porte, on trouve aussi bien des éoliennes (terrestres ou en mer) et du photovoltaïque, que des installations de géothermie, de l'hydrogène vert, ou les unités de méthanisation et de "gaz bas-carbone". "On ne pourra se passer d'aucune source d'énergie renouvelable", a averti Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Energétique, au Sénat, le tout "en partant des territoires".
Agrandissement du jardin, baisse de la hauteur générale du bâtiment, végétalisation de l'ensemble de l'île, reprogrammation des rez-de-chaussée : les modifications sont sensibles. Cinq des associations requérantes contre le projet annoncent vendredi 4 novembre que, pour mettre fin aux recours, le promoteur a revu son projet pour tenir compte des attentes formulées. De même, la Ville de Boulogne-Billancourt, dont les deux permis de construire sont attaqués, pourrait revoir la cohérence paysagère de l'île. Un protocole tripartite serait en voie de finalisation pour sortir du contentieux.
La commune d'Athis-Mons lance un appel à manifestation d'intérêt pour sélectionner le groupement chargé de reconvertir le site dit de "l'entrée de la ville", au nord-ouest du territoire. L'opérateur-investisseur disposera d'une grande "liberté programmatique conceptuelle et opérationnelle" mais doit intégrer les enjeux programmatiques et urbains identifiés par la commune.
L'offre commerciale doit être affinée dans le quartier de la Presqu'île, en pleine mutation. La ville lance une consultation pour une mission d'étude qui porte sur l'ensemble de la ZAC, avec un zoom sur quatre secteurs clés, la place Mandela, l'avenue des Martyrs, le secteur Vercors et le quartier historique Durand-Savoyat. L'objectif est d'établir un état des lieux de l'existant et de repenser la programmation pour anticiper les évolutions futures. L'étude devra mettre l'accent sur les commerces alimentaires et l'offre de soins, deux composantes clés d'un urbanisme favorable à la santé.
La Communauté urbaine Caen la mer poursuit le développement du vaste pôle d'Epopea Park, au Nord du territoire de la ville-centre. C'est désormais l'aménagement d'un périmètre de 53 hectares qui franchit une nouvelle étape. La SPL Epopea Park recherche une maîtrise d’œuvre pour réaliser la ZAC du Mont Coco, qui programme plus de 1500 logements et près de 130 000 m² de bureaux et d'activités économiques.
La centrale nucléaire de Brennilis, dans le Finistère, a été mise en service en 1967 et à l'arrêt en 1985. Dans le cadre de son démantèlement, EDF et la communauté de communes des Monts d'Arrée lancent un AMI pour la reconversion du site de la Maison du Lac. Conçu par l'architecte Marcel Roux, ce bâtiment devra conserver son architecture. Il est prévu d'y implanter des activités économiques.
