Le "Groupe GPA", soit l'établissement public Grand Paris Aménagement, sa filiale SPLA-IN Grand Paris Sud Aménagement, et l'EPA Orly-Rungis-Seine-Amont, annonce avoir choisi Divercity, Ville Envie, Keys REIM, Socle Commun et Sodes. Alors que le discours institutionnel de GPA sur lui-même évolue - vers une mise en avant de la diversité des structures -, c'est une méthode innovante qui se déploie pour travailler les programmations de pieds d'immeubles dans les opérations urbaines du "groupement d'aménageurs public". Les 5 lauréats de l'AMI de février 2022 seront les partenaires privilégiés de ces programmes jusqu'en 2025 compris.
La philosophie qu'avait défendue le préfet Mouchel-Blaisot est validée. La ministre déléguée aux Collectivités territoriales parle d'une "enveloppe a minima" touchant 234 villes moyennes pendant 4 ans. Le volet 1 a mobilisé 5 milliards "engagés en 5 ans", déclarait Rollon Mouchel-Blaisot en septembre dans Cadre de Ville. Le préfet coordonnateur préconisait également de cibler désormais la transformation des entrées de villes : quartiers pavillonnaires et zones commerciales. La ministre reprend cette proposition, de même que celle de cibler systématiquement des opérations urbaines sur les quartiers de gare.
Le quartier d'Orgemont à Épinay-sur-Seine concentre 20% de la population communale, soit plus de 12 000 habitants. Après avoir bénéficié du premier PNRU, il est inscrit au NPNRU comme quartier d'intérêt national. A travers une concession de quinze ans, l'EPT Plaine Commune a confié à sa SPL Plaine Commune Développement cette opération d'ampleur qui représente le projet de rénovation le plus ambitieux de l'EPT. La nouvelle maîtrise d'oeuvre urbaine du quartier a été désignée mi-2022. Depuis, le groupement uapS/BTPaysage/TPFi travaille sur un nouveau principe, celui de "maxi-parc", et finalise le plan directeur pour début 2023. En parallèle, la SPL lance une étude de programmation des rez-de-chaussée actifs.
À Lambersart, environ 350 logements, dont 50% à vocation sociale, sont prévus sur une périmètre de neuf hectares le long de voies ferrées. Alors qu'une étude pré-opérationnelle a déjà été menée, et suivie d'une concertation prélable, la MEL veut aujourd'hui désigner un aménageur.
La Communauté d'agglomération d'Agen aménage, depuis une dizaine d'années, un pôle d'activités d'envergure régionale à travers la ZAC Technopôle Agen Garonne qui s'étend sur près de 215 hectares. Le projet poursuit sa mise en œuvre, et suit un bon rythme de commercialisation. Situé à proximité de la future gare LGV de l'Agenais, le périmètre de la ZAC est en partie occupée par la base travaux du projet ferroviaire. Dans ce contexte, l'EPCI entend créer une nouvelle ZAC pour poursuivre le développement de son Technopôle, sans attendre la libération des emprises immobilisées de la ZAC actuelle. L'interco recherche des urbanistes.
La Ville de Rognac veut favoriser la production de logements sur son territoire, à la fois pour diversifier son parc et résorber ses carences au regard de la loi SRU. Elle a ainsi sollicité l'EPF Paca pour acquérir un tènement qui fait désormais l'objet d'un appel à opérateurs. Proches de l'étang de Berre, les terrains s'étendent sur un peu plus de 7 000 m² et devraient accueillir environ 55 logements, dont une moitié de logements sociaux pour lesquels un bailleur a déjà été retenu.
L'IFRI, centre indépendant de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions internationales, vient de publier une étude intitulée "Ni surveillance, ni consumérisme algorithmique. Vers un modèle alternatif des villes intelligentes". Les deux auteurs, Jacques Priol et Joé Vincent-Galtié, examinent les conditions d'émergence d'une troisième voie française ou plus certainement européenne, capable de rivaliser avec les modèles chinois et nord-américains.