La Caisse des Dépôts et Consignations apportera 2,5 milliards d'euros, aux deux-tiers en fonds propres, au programme désormais placé sous le signe de la transition écologique des cœurs de villes moyennes : renaturation, rénovation énergétique, et toujours revitalisation, étendue aux quartiers de gares et entrées de villes. L'Etat apportera pour sa part 700 millions d'euros. L'Anah est aussi attendue, et Action Logement doit faire connaître son niveau d'engagement lors du Congrès des Maires.
Cet îlot, où se trouvait une ICPE de la Sagem, est en cours de reconversion. Il doit accueillir 334 logements, un groupe scolaire de 20 classes et 510 m² de surfaces commerciales. La Ville d'Argenteuil recherche aujourd'hui une maîtrise d’œuvre pour en aménager les principaux espaces publics.
La végétalisation du territoire est devenue une priorité dans la stratégie de Bordeaux. En 2020, Bordeaux Métropole a lancé l'opération "Plantons un million d'arbres" tandis que, depuis 2021, la Ville de Bordeaux déploie son programme "Bordeaux Grandeur Nature" autour de sa trame verte. Aujourd'hui, la métropole bordelaise cherche à se faire accompagner par un AMO paysagiste-conseil pour "améliorer la qualité des espaces publics". Il s'agit en particulier d'augmenter la végétalisation et d'intensifier la perméabilisation des espaces publics sur le territoire de la commune de Bordeaux. Plusieurs sites ont déjà été identifiés.
Deux Opah-RU ont été mises en place depuis 2011, en faisant l'objet de concessions d'aménagement en faveur de la SPLA Territoires publics. Environ 400 immeubles restent à traiter dans le centre ancien de Rennes. La Ville porte ainsi un projet Rennes Centre Ancien III pour poursuivre la résorption du parc insalubre. Une étude pré-opérationnelle est déjà en cours. La SPLA lance désormais une étude d'impact.
A Poitiers la caserne du Pont Achard doit être reconvertie pour accueillir une programmation mixte, composée de logements, de bureaux et d'espaces animation. La commune lance aujourd'hui une double étude de dépollution du site et de reconversion des bâtiments.
La Cour des Comptes tire la sonnette d'alarme. Les collectivités franciliennes sont mal préparées et sous-estiment le risque d'inondation sur le bassin de la Seine. Les impacts des remontées de nappe et des ruissellements sont méconnus, certains dispositifs réglementaires sont incomplets ou obsolètes, la préparation, le pilotage et la coordination des acteurs dans les actions de prévention et de lutte contre les inondations laissent à désirer… Bref, il reste beaucoup à faire pour améliorer la prévention et renforcer l'efficacité des moyens de lutte contre ce risque majeur, que les crues de 2016 et 2018 ont rappelé à notre mauvais souvenir. Dans son rapport sur "La prévention insuffisante du risque d'inondation en Île-de-France", publié vendredi 18 novembre, la Cour des Comptes émet une série de recommandations pour renforcer les stratégies territoriales de prévention et de réduction du risque et améliorer le pilotage des actions à l'échelle du bassin de la Seine.