La recomposition urbaine engagée sur le quartier Pleyel, en lien notamment avec la tenue des JOP 2024, suppose quelques interventions lourdes. Parmi celles-ci, la transformation de l'échangeur Pleyel, qui doit permettre de connecter le territoire dionysien à l'A86 et d'améliorer la desserte de certains ouvrages olympiques, en particulier le village des athlètes. Un projet contesté par de nombreuses associations, notamment en raison des risques sanitaires qu'il fait courir à ceux qui vivent, travaillent ou étudient à proximité. Aujourd'hui, l'EPT Plaine Commune lance une consultation pour un projet d'intervention culturelle et artistique sur les sous-faces de l'échangeur, qui doit permettre de favoriser l'insertion paysagère de l'ouvrage et de favoriser son appropriation par les habitants et les usagers.
Le centre-ville de Sevran fait l'objet d'un projet de transformation, visant notamment l'apaisement et la végétalisation de l'axe de la RD44, reliant le centre à la gare de Sevran-Livry. La rue d'Aulnay, dans le prolongement du même axe, doit elle aussi muter selon la même logique, afin de s'affirmer comme polarité structurante et comme une extension du centre-ville. L'EPT Paris Terres d'Envol vient de confier une étude urbaine pré-opérationnelle à l'agence Vera Broëz. Elle doit permettre d'augurer un projet mêlant requalification des espaces publics, renouvellement/restructuration de l'offre d'équipements et valorisation des fonciers mutables à travers des opérations immobilières.
Au sein du projet Porte Saint-Germain/Berges de Seine, Paris Sud Aménagement pilote le renouvellement des îlots Mirabeau et Barbusse-Pont Neuf dans le cadre d'une concession d'aménagement passée en janvier dernier. L'aménageur recherche aujourd'hui une équipe de maîtrise d’œuvre pour concevoir les espaces publics concernés.
Le projet, à cheval sur Orléans et Saint-Jean-de-la-Ruelle, porte le développement de près de 1 000 logements au sein d'un quartier mixte. Orléans Métropole recherche actuellement un aménageur.
La restructuration du réseau viaire tient une place importante dans le projet de renouvellement urbain du quartier Marlioz pour améliorer son attractivité. En plus de la création de nouveaux logements après démolition, il s'agit en effet de faire du boulevard de la Roche du Roi une "vraie façade urbaine", de créer un parc paysager et de faire de certains espaces publics le support d'animations. La commune lance une mission de maîtrise d'oeuvre des espaces publics.
Selon le directeur du développement adjoint d'Adequation, on peut parler "d'exode des promoteurs" de logements, vers les franges des métropoles et les villes moyennes, sous la pression de quatre facteurs purement économiques. La faible disponibilité et la dureté foncières en cœur d'agglomérations d'abord, la contraction générale du marché, le déplacement de la clientèle et des revenus locatifs plus faibles lorsque le montant de l'investissement est trop élevé. Pour l'expert, si la promotion immobilière a commencé à s'éloigner du cœur des métropoles, ce n'est pas pour répondre à un prétendu "exode urbain" post-covid, mais pour d'autres raisons plus anciennes, et probablement durables.