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Aménageurs : l'année 2022 marque la fin du modèle ancien

Les professionnels interrogés ne parlent même plus d'évolution, mais de "refondation" - un mot en vogue en 2022. La fin d'un modèle ne signifie pas cependant la fin d'un métier qui a changé d'échelles, d'économie et va encore concerner de nouveaux objets. L'aménagement est bien d'abord l'aménagement foncier, aux termes du Code de l'Urbanisme, et suppose des recettes foncières, de plus en plus difficiles à capter quand il faut intégrer des programmes qui rapportent peu, voire pas du tout, et coûtent toujours plus. Sans parler du coût de la matière première : le terrain, qui devient le problème numéro 1. Est-ce pour cela que les élus lancent de moins en moins de concessions d'aménagement ? L'aménagement devient à la fois dépassé dans ses formes anciennes, et incontournable. "Si on laisse faire le marché, on aura évacué très loin des centres-villes à peu près tous les usages qui ne "payent" pas autant que les autres", avertit notamment Gilles Bouvelot, directeur général de l'Epfif.