Alors que la phase IV du développement du Val d'Europe est toujours en cours, Euro Disney et Epafrance lancent la procédure de définition du programme de la phase V. Cette procédure en plusieurs étapes, faite d'allers-retours entre l'aménageur et l'entreprise, doit déboucher sur la signature d'un programme détaillé au S2 2024. Dans cette optique, l'établissement public vient de missionner le groupement Egis Villes et Transports/Urbanica pour l'accompagner dans les missions qui relèvent de ses prérogatives. Si l'on prend en compte la fin de la phase en cours, ce sont près de 15 000 nouveaux habitants qui doivent s'installer sur le territoire entre 2025 et 2040.
Lyon Confluence souhaite déroger à la loi MOP pour cette commande où l'imbrication des fonctions, publiques, commerciales, tertiaires et résidentielles, est extrême. Deux éléments sont intangibles, le programme d'équipement sportif et la réalisation des socles actifs ouverts sur le cours Charlemagne, alors que la composante bureaux/logements doit servir de variable d'ajustement au programme. La SPL attend des candidats une réelle capacité d'innovation, qui sera mise à rude épreuve dans le cadre d'une procédure de dialogue compétitif.
Les enjeux de renouvellement urbain sont particulièrement prégnants sur le territoire de la Cité des Papes, avec plusieurs QPV d'intérêt national et régional situés en périphérie immédiate du centre ancien. Le quartier des Olivades, l'un des plus peuplés et des plus pauvres de la commune, fait l'objet d'un double programme de diversification résidentielle et de transformation de la rocade Charles-de-Gaulle en boulevard urbain apaisé dans le cadre du NPNRU. Le projet doit désenclaver ce secteur et le connecter au reste de la ville, en particulier à l'écoquartier Joly-Jean en cours de réalisation.
Les deux campus du secteur Tertre-Lombarderie accueillent la moitié des étudiants de la métropole. Ces grandes entités monofonctionnelles construites dans les années 1960 ont fait l'objet de nombreux réaménagements dans les vingt dernières années, alors que leur attractivité apparaissait menacée dans les années 1990. Néanmoins, plusieurs enjeux urbains demeurent. Il faut renforcer l'intégration de ce secteur dans la ville, répondre aux besoins immobiliers de l'université et accompagner les projets connexes. Nantes Métropole lance une étude urbaine pour éclaircir le débat - l'EPCI vient de la confier au groupement Ateliers 234/Alphaville/ETC.
Dans le cadre du PNRQAD de Valenciennes qui intervient notamment sur l'îlot Onésyme Reloy et dans un souci de cohérence, la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole souhaite requalifier la place de la Barre. L'objectif est de réduire la place de la voiture (sur la voirie ou en stationnement) et de privilégier les liaisons piétonnes et cyclable ainsi qu'une végétation plus abondante. Cet espace public doit devenir un atout pour les futurs logements que la Société Immobilière du Grand Hainaut doit livrer à proximité.
Le président du Centre des Monuments Nationaux pendant 10 ans remplace Rima Abdul-Malak, devenue ministre de la Culture. C'est un passionné d'architecture qui rentre à l'Elysée, énarque et conseiller d'Etat, qui fut directeur des patrimoines. Il aura été dans sa carrière moins proche du monde de l'édition ou des spectacles, quoiqu'il fût directeur général de l'Opéra de Paris au moment de la création de l'Opéra Bastille et de l'Ecole de Danse implantée à Nanterre. Il fut l'un des hommes des grands projets d'architecture de François Mitterrand, dirigeant aussi la BNF au moment de la construction du projet de Dominique Perrault. Il aura été depuis dix ans l'homme du patrimoine pour deux présidents, et notamment un Emmanuel Macron très sensible à cette question. De ce point de vue, son arrivée n'est pas une surprise.