La phase de diagnostic de la mission confiée à l'agence AMT vient de s'achever. Elle a permis de mettre en évidence un "périmètre élargi" à la RD115 qui englobe également le Vieux Pays d'Aulnay-sous-Bois. Une réflexion globale est en cours sur la concession d'aménagement qui borde la départementale en lien avec les équipements en perte de vitesse qui structurent aujourd'hui le Vieux Pays et en lien avec la future coulée verte. S'ouvre à présent une phase d'élaboration des scénarios censée aboutir à un plan guide à l'été 2023.
La Ville lance une étude de projet urbain. La mutation du secteur se matérialisera par une ZAC, et s'inscrira dans une ORT pour assurer la complémentarité avec l'offre commerciale du centre-ville. Alors qu'un plan directeur a déjà été élaboré, en collaboration avec les propriétaires fonciers de cette plaque commerciale, la Ville entend passer à l'opérationnel. A ce stade, il est prévu que le Conseil municipal approuve le dossier de création de la ZAC, ainsi que la désignation de son aménageur concessionnaire, en février 2023.
Cet axe structurant, marquant la frontière entre Nantes et Orvault, fait l'objet d'un projet de renouvellement global sans maîtrise foncière par la puissance publique. L'intercommunalité y avait lancé des études urbaines dès 2013, dans le cadre desquelles l'atelier Jam, prestataire désigné, avait établi que le secteur pouvait accueillir plus de 1 200 logements à terme. Différents programmes sont en cours ou envisagés, la Ville de Nantes recherche aujourd'hui un nouvel urbaniste-coordonnateur pour accompagner ces projets.
Après avoir mené des expériences sur le Port autonome et sur la ZA de l'Écoparc Rhénan, l'EPCI veut déployer une démarche d'écologie industrielle et territoire sur la Plaine des Bouchers. Cette zone d'activités est la plus grande du territoire, exception faite du Port autonome, où une démarche comparable a été engagée il y a bientôt dix ans. La Métropole recherche actuellement un AMO, à la fois pour étudier les potentiels de synergies permettant d'éviter les dépenses redondantes et de limiter l'impact environnemental des activités.
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a précisé les actions éligibles et les modalités d'attribution des 2 Md€ de crédits du Fonds Vert dans une circulaire adressée aux préfets et dans un "guide à l'intention des décideurs locaux". Au total, quatorze mesures ont été identifiées, qui rentrent dans le champ des trois axes prioritaires tracés par le gouvernement, la performance environnementale, l'adaptation des territoires au changement climatique et l'amélioration du cadre de vie. Les préfets pourront adapter la répartition des crédits "aux besoins de chaque territoire", en respectant toutefois certains principes, notamment la réservation de 500 M€ de crédits aux collectivités qui percevaient la CVAE, dont la suppression est actée à l'horizon 2024.