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Permis de construire annulé : l’insuffisance de l’étude d’impact peut justifier la démolition

Dans un arrêt du 11 janvier, la Cour de cassation juge que toute méconnaissance des règles d’urbanisme, notamment l’insuffisance de l’étude d’impact, permet de demander, devant le juge judiciaire, la démolition d’une construction édifiée conformément à un permis de construire annulé par la juridiction administrative. De portée générale, ce jugement s'applique en particulier au cas, ici, d'un parc de 7 éoliennes qui devront être démolies.

Droit de préemption urbain : le principe de laïcité n’interdit pas la préemption d’un terrain destiné à un lieu de culte

Le Conseil d’État valide la décision de préemption prise en 2017 par le maire de Montreuil, afin de permettre la réalisation du projet d'extension de la grande mosquée de la rue de Rosny. Il précise que le droit de préemption peut être exercé pour permettre la réalisation d’un équipement collectif à vocation cultuelle, sous réserve que le projet soit effectué dans des conditions qui excluent toute aide à un culte.

Documents d'urbanisme : projet de modification des plans et programmes soumis à évaluation environnementale

Les plans d’exposition au bruit (PEB), les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI), la stratégie nationale bas carbone ainsi que le schéma territorial d’aménagement et d’urbanisme (STAU) de Saint-Pierre-et-Miquelon et la concession de la Compagnie nationale du Rhône font l’objet d’un projet de décret prévoyant de les soumettre à évaluation environnementale.

Évaluation environnementale : le Conseil d’État juge que la clause filet a été correctement mise en place

Par une décision du 20 janvier 2023, le Conseil d'État a considéré que le décret du 25 mars 2022 ayant mis en place le dispositif dit de la clause filet, obligeait bien l’autorité compétente en matière d’environnement à soumettre à évaluation environnementale les projets susceptibles d’avoir une incidence notable sur l’environnement, quelles que soient leurs dimensions. Il répondait en cela à l’injonction donnée au gouvernement dans sa décision du 15 avril 2021.