Propriétaire du site, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris doit d'abord préciser les contours économiques, juridiques, programmatiques ainsi que les exigences urbaines, architecturales, paysagères, environnementales ou encore techniques de l'opération. Le périmètre "ferme" comprend notamment l'hospice historique, ses communs et le jardin de l'hôpital, emprise qui pourrait s'enrichir de deux parcelles contiguës.
"On pourrait imaginer qu'une partie de la PEEC reste nationale et collectée par Action Logement et une autre, territoriale, irait dans les caisses de la Métropole", explique Renaud Payre, vice-président au logement du Grand Lyon. Mais, ajoute-t-il immédiatement, "je proposerai que ce fonds soit sanctuarisé", et assure-t-il, "nous le gérerions de manière paritaire". Si la Métropole de Lyon, déjà très volontariste en matière de logement, délégataire des aides à la pierre, dotée d'un PLH, d'un accord d'attribution des logements sociaux, n'obtient pas, dans l'immédiat, de compétences nouvelles en devenant AOH, son vice-président détaille pour Cadre de Ville les pistes d'évolution qu'il priorise, en plaçant en tête la perception locale d'une part de la participation des employeurs à l'effort de construction, le 1% Logement... Une éventualité qui a déclenché, ces deux dernières semaines, de vifs échanges entre la Fédération des OPHLM et le Groupe Action Logement.
Alors que la ZAC Gare La Vallée d'Amiens est entrée dans sa troisième phase opérationnelle en début d'année, le sort de l'ancienne Plateforme Industrielle de Courrier (PIC) se précise peu à peu. Sur ce site, un projet de "Plateforme des images et de la création" est en train d'être élaboré avec les acteurs du 9e art et de l'image narrative du territoire, et doit maintenant être formalisé par le groupement de maîtrise d'oeuvre mené par Alexandre Chemetoff & Associés.
Après avoir été déjà modifiée en 2019, la ZAC Ker Lann est en passe d'être à nouveau amendée. De nouvelles parcelles vont être remises en jeu après l'abandon de certains projets, le ruisseau Mortrais va être renaturé et l'arrivée du Trambus va impacter les aménagements routiers initialement prévus. En complément des nouvelles études pré-opérationnelles qu'il a lancé récemment, l'aménageur Terre & Toit recrute à présent un AMO pour mieux intégrer le référentiel Energie Bas Carbone adopté par Rennes Métropole fin 2022 dans la refonte du projet urbain.
La quasi-totalité des lots connaissent leurs maîtres d'ouvrage, et la majorité des logements ont été livrés ou sont sur le point de l'être. L'écoquartier de 12,6 ha, construit sur d'anciens terrains militaires, prend forme. La SPLAAD lance les études de maîtrise d’œuvre pour la reconversion d'un des rares bâtiments conservés, en vue de développer un pôle de vie sociale, de services et de bureaux. L'avancement du projet urbain dans son ensemble est un jalon important de la mutation du "Grand Sud" dijonnais.
Plaine Commune a le pressentiment que de nombreux logements du territoire vont être mis sur le marché sous la forme de meublés touristiques dans la perspective des JOP2024. S'il n'est pas anticipé et régulé, ce phénomène pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l'offre de logements locatifs disponibles sur le territoire, avec le risque d'une envolée des prix des loyers à la clé. L'EPT lance une étude pour disposer d'un diagnostic précis afin de mieux repérer les infractions et mieux percevoir les taxes de séjour. L'idée est de disposer d'une politique de "développement touristique raisonné" qui profite économiquement au territoire sans pour autant priver les habitants de son parc de logements abordables.
Un projet de décret précise les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation prévue par la loi 3DS permettant aux autorités compétentes pour statuer sur les autorisations d’urbanisme, de délivrer les autorisations d’exploitations commerciales sans consulter la commission départementale d’aménagement commercial.