"L’échelle de l’humain est indépassable", dit-elle. C’était sa première sortie médiatique depuis son arrivée à la direction de l’établissement public Euroméditerranée à Marseille. Aurélie Cousi, ancienne directrice adjointe des patrimoines et de l'architecture au ministère de la Culture, a présenté la feuille de route 2023 d’Euroméditerranée et les grands projets en cours, sur ce vaste territoire de 480 hectares où une (grande) partie de l’avenir de Marseille se joue, avec un nombre de projets innovants dans tous les secteurs (logements, pôles de formation, grand parc urbain, requalification urbaine, etc.). "Avec l’arrivée d’Aurélie Cousi, nous abordons une nouvelle phase", n’a pas manqué de rappeler Laure-Agnès Caradec, présidente d’Euroméditerranée. Entretien avec la nouvelle directrice et liste non-exhaustive des projets en cours.
On connait enfin à quoi ressemblera l'avenue de Lyon, actuellement en plein chantier de démolition. Le résultat de la consultation lancée début 2022 sur l'îlot Lyon Nord et Sud vient d'être dévoilé jeudi 9 mars par les élus de Toulouse Métropole et Mathis Güller, architecte-urbaniste en chef du projet Grand Matabiau, quais d'Oc. Le groupement Bouygues Immobilier/Vinci Immobilier avec Hardel Le Bihan Architectes suivi de plusieurs autres agences d'architecture et d'urbanisme a été choisi pour développer 19 000 m² répartis entre 5 lots, dont 5 800 m² d'activités, de commerces et de services et 13 200 m² de logements. Ce projet "pilote" pour le reste de l'opération d'aménagement a été retenu pour la place importante laissée à la nature, la relecture contemporaine du faubourg toulousain, la qualité d'usage des logements et la programmation des socles actifs.
Tout juste désignée concessionnaire de la ZAC Cité Verte Fosse Rouge, la Sadev 94 ouvre à la consultation la mission de maîtrise d'oeuvre urbaine et de maîtrise d'oeuvre des espaces publics. Le projet vise à la fois à valoriser et amplifier le patrimoine végétal existant et à proposer de nouveaux logements exemplaires sur le plan environnemental. L'aménageur du Val de Marne lance en parallèle une mission d'AMO développement durable.
La Ville s'est lancé un défi, soutenue par le programme Anru+ : transformer 3 000 m² de parkings sous-dalle murés du "Germe de Ville" que constitue son centre, en "lieux de vie" où se croiseraient les habitants du quartier sur dalle et ceux des autres quartiers de la ville. Elle veut pour cela y inventer de "nouveaux services", et notamment basés sur l'agriculture urbaine. Mais l'étude de faisabilité ne fait que commencer. La Ville doit encore trouver son prestataire bureau d'étude spécialisé, qui saura notamment définir les cultures possibles, et rentables, sachant que les élus souhaitent éviter le hors-sol, dans un esprit de sobriété et de low-tech, tout en tenant aussi un objectif d'insertion et de solidarité.
Avec la délocalisation du pôle Livettaz du CHS, c'est une superficie de 9 hectares qui se libère et qui laisse place à une future centralité urbaine pour Bassens. La commune, dont le nombre d'habitant ne cesse d'augmenter, prévoit d'y aménager des logements, des équipements publics et des commerces.