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Île-de-France : "le schéma directeur régional sera ambitieux sur le ZAN, mais ne réduira pas de 50% le rythme d'artificialisation"

Le Sdrif-e devrait définir une dizaine de "plaques de poly-centralité", qui vont concentrer le développement régional, cependant que, dans d'autres secteurs, le refus d'une dynamique de développement par les élus sera entériné par le document planificateur, cependant que des secteurs de nature et d'agriculture seront "sanctuarisés". Mais "une application trop stricte du ZAN pourrait renforcer une crise du logement sans précédent et potentiellement accentuer la récession économique", annonce d'ores et déjà l'élu vice-président du conseil régional, en charge du logement et du Sdrif-e, et président tant de l'Epfif que de Grand Paris Aménagement. Les objectifs de construction annuelle de logements sont maintenus à 70 000 par an, dont 30% de logements sociaux. Le prochain Sdrif-e sera doté de trois cartes, en sus du PADD et du réglement écrit : une générale de même nature qu'actuellement, avec ses pastilles, mais aussi des "demi-pastilles", une carte de l'environnement, et une carte "économique".

ZAC Charenton-Bercy : l'Autorité environnementale interroge les choix programmatiques et renouvelle ses mises en garde sanitaires

Alors que l'arrêté préfectoral de création de la Zac a été émis en septembre 2022 et que deux phases d'enquête publique sont sur le point de démarrer, l'Ae renouvelle ses mises en garde sanitaires, en particulier sur l'exposition des futures populations étudiantes à des niveaux de pollution atmosphérique et sonore particulièrement élevés, émet quelques doutes sur le désenclavement effectif du quartier, avec deux projets de liaison à l'arrêt, interroge sa programmation, qui comprend une offre tertiaire pléthorique, et demande d'approfondir la réflexion sur la résilience du quartier face au risque d'inondation.

Fontenay-sous-bois cherche à mieux encadrer l'évolution des tènements fonciers Gaveau et Cenexi

Après avoir confié à SAA Architectes deux études en 2016 et 2020 respectivement sur l'îlot Pasteur et sur le secteur Cenexi, la Ville de Fontenay-sous-Bois lance à présent une étude urbaine sur les 11 hectares du secteur Cenexi/Gaveau/Pasteur/Barbe à l'ouest de la Ville. Au regard de la forte pression foncière à l'oeuvre sur cette partie du territoire, elle souhaite '"assurer par une maîtrise foncière globale le développement d'un projet d’ensemble cohérent". Depuis fin 2021, elle peut s'appuyer sur une DUP pour la constitution d'une réserve foncière de 2,2 hectares sur la halle Gaveau et les parkings de l'emprise Cenexi.

Montpellier Métropole : Castelnau-le-Lez sanctuarise 160 ha de terres agricoles et met un coup de frein à l'urbanisation

La commune de Castelnau-le-Lez a révisé ses priorités, stoppant net l'étalement urbain pour sanctuariser près de 160 ha de terres agricoles et viticoles au sud du territoire communal. Cette décision, inscrite au PLUi, impacte le projet d'aménagement des sites de Sablassou et de l'Aube rouge, qui doivent accueillir un pôle d'échanges multimodal, un campus de formation aux métiers du numérique, mais aussi un établissement d'enseignement à l'agriculture urbaine, directement connecté au Grenier de la Métropole.

Le Grand Annecy s'interroge sur l'avenir de son foncier économique

Le territoire du Grand Annecy bénéficie d'une grande attractivité, de par sa proximité avec la Suisse. De quoi favoriser l'implantation de nombre d'entreprises. Mais cette pression économique, si positive soit-elle, l'oblige à optimiser ses réserves foncières, en particulier sur les zones d'activités économiques (ZAE). Plusieurs outils visant à limiter l'artificialisation ont été mis en place comme l'usage du bail à construction, ou encore une stratégie de préemption sur les zones et les parcs d’activité. A présent, le Grand Annecy souhaite faire l'inventaire de l'ensemble de ses ZAE sur son territoire, à l'image de Rennes Métropole en 2020.

Pas-de-Calais : Base va repenser le front de mer urbain du Touquet-Paris-Plage

Défiguré par le tourisme de masse, le front de mer du Touquet-Paris-Plage ne correspond ni aux enjeux écologiques de la période actuelle ni aux usages réels des habitants et des visiteurs. La municipalité a donc décidé d'aller encore plus loin que le verdissement qu'elle a initié au niveau des parkings et les bars qu'elle a accepté d'installer sur la plage. L'étude urbaine niveau Esquisse lancée en janvier dernier pour la requalification en profondeur de ce site vient d'être attribuée au groupement Base/Hame/UrbanLaw. L'équipe lauréate devra s'appuyer sur les recommandations des habitants recueillies l'an passé durant les Assises du front de mer.