Le futur quartier, dont la phase clos couvert s'est achevée, sera alimenté en grande partie en énergies renouvelables, en ligne avec l'engagement de Paris 2024 de diviser par deux l'impact carbone des jeux olympiques et paralympiques. L'opération multiplie les sources d'énergie verte, comme la géothermie, qui doit alimenter en grande partie le réseau de chaleur et de froid, ou le photovoltaïque, installé à demeure sur les toits des immeubles ou de façon provisoire et démontable pour la durée des jeux. De nouvelles solutions de gestion intelligente des apports en énergie sont aussi expérimentées sur certains lots, pour améliorer la qualité de l'air ou lisser les courbes de puissance des bâtiments.
Le projet de renouvellement d'intérêt national se démarque par son ampleur, son modèle partenarial et les innovations - Quartiers fertiles, Anru+ - qu'il met en œuvre. Le périmètre restreint du "Quart Nord-Ouest" doit faire l'objet d'une opération d'aménagement spécifique. Le bailleur 1001 Vies Habitat, propriétaire de l'ensemble des logements sociaux, devrait en être l'aménageur. Il recherche un AMO en vue de lancer les études de maîtrise d’œuvre, et ainsi poursuivre le travail que l'Agglomération a confié à D&A à l'échelle du périmètre Anru.
La relocalisation de l'établissement, sur un site qui reste à définir, libèrera six hectares en plein centre-ville. Une réserve de foncier stratégique qui devrait permettre d'accueillir un nouveau quartier, tout en valorisant les éléments patrimoniaux du bâti actuel. La Ville lance aujourd'hui une étude de faisabilité pour la reconversion du site. Elle vient d'en confier la réalisation au groupement Atelier Xavier Lauzeral/Grand Paris Aménagement/OGI/Eco+ Construire/Alphaville.
Au terme de la première phase de consultation, le jury a retenu quatre des huit agences en lice pour le projet de transformation de la Tour Bretagne. Il s'agit des groupements emmenés par l'Atelier 2/3/4, la Nouvelle AOM, PCA Stream (en partenariat avec l'agence nantaise Magnum), JBA et UMK. La consultation, qui vise à donner une seconde vie à cet IGH, près de 50 ans après son inauguration, avait été lancée en janvier dernier par le conseil syndical de la tour, à l'initiative du groupe Giboire, principal copropriétaire. Il s'agit de repenser complètement les usages et la programmation de cette figure emblématique du paysage nantais, ainsi que son insertion urbaine. L'équipe lauréate sera désignée en septembre 2023.
La commune de Granville, qui bénéficie du programme Petites Villes de Demain, réfléchit à implanter un Pôle d'Echange Multimodal (PEM) sur sa gare actuelle. Ce projet permettrait de désengorger le trafic important du centre-ville mais aussi de renforcer les dessertes bus et ferroviaires sur le reste du territoire.