C'est un pacte de non-agression et d'engagements réciproques que l'État et le groupe Action Logement viennent de conclure, sous le haut patronage de la Première ministre, particulièrement investie depuis plusieurs semaines sur le dossier du logement. La convention signée vendredi après-midi à l'Hôtel Matignon est une véritable bouffée d'oxygène pour le groupe paritaire, qui voit ses moyens d'investissements et sa capacité à emprunter garantis pour les 5 prochaines années. En contrepartie, Action Logement s'engage à déployer ses interventions en accord avec les priorités de l'exécutif. Le financement des politiques publiques, notamment des programmes Anru et Action Cœur de Ville, est ainsi sécurisé, et plusieurs mesures annoncées par Élisabeth Borne le 5 juin dernier pour désamorcer la crise du logement, notamment l'extension de la garantie Visale et le développement du logement intermédiaire, seront directement mises en œuvre par le groupe paritaire.
De nouvelles solutions en matière d'adaptation au changement climatique, d'espaces publics, d'habitat, de mobilités ou encore d'économie circulaire verront bientôt le jour dans les villes de Meudon, Sceaux, Noisy-le-Grand et Aulnay-sous-Bois. Elles le doivent au programme "Quartiers Métropolitains d'innovation", lancé l'an dernier par la Métropole du Grand Paris. Pendant 18 mois, les 30 entreprises lauréates d'un appel à projets seront suivies par Paris&Co qui les accompagnera dans le déploiement de leurs innovations.
Le futur périmètre réduit, de 344 ha à 323 ha, abandonnera la Bastide pour se "recentrer" rive gauche jusqu'à la gare. La Ville de pierre pourrait notamment se donner une nouvelle trame verte, après celle pensée par Michel Desvigne comme une "structure" végétale au début des années 2000. Après vingt ans d'interventions soutenues par l'Anru et l'Anah, une nouvelle phase va s'ouvrir la requalification du centre ancien notamment les secteurs moyenâgeux, de Bordeaux. Réalisation d’un plan guide et accompagnement de la métropole et de la ville dans la gouvernance du futur projet de requalification sont attendus par la métropole et la ville pour prolonger le travail entamé depuis le début des années 2000 sous la direction de InCité. Si le centre ancien de la capitale girondine a réussi sa mue, d’autres défis se profilent, notamment pour maintenir la mixité sociale et faire face au réchauffement climatique.
Dans ce quartier NPNRU de 8 500 habitants, une vaste opération de requalification est en cours depuis 2021 pour traiter à la fois l’habitat, les déplacements et de la qualité du cadre de vie, notamment pour adapter le quartier au changement climatique. Aménageur en charge de l’opération, la Spl Soleam est en quête d’une maîtrise d’œuvre portée par un paysagiste pour intégrer cette préoccupation environnementale dans les futurs aménagements.
La commune de Chauvigny souhaite densifier le secteur gare, aujourd'hui en friche, où une partie des bâtis ont été démolis. Le projet prévoit un nouveau quartier composé principalement de logements. Ce dernier se construira autour d'un ancien silo en béton et de l'ancienne gare. L'objectif de cette opération est d'assurer une mixité sociale et de renforcer les liaisons de ce secteur gare avec les autres quartiers de la ville, en particulier ceux de la rive droite de la Vienne et du centre-ville.
Directeur général de la Sem SEBL Grand Est et de la SPL Saremm, Jérôme Barrier est l’auteur, avec le recteur Gérard-François Dumont, géographe et professeur à la Sorbonne, d’une étude sur "Les territoires français face à la sobriété foncière". Il livre un point de vue détonnant sur cette sobriété foncière affichée comme horizon indépassable mais dont les données géographiques françaises, croisées avec celles de la densité urbaine, posent une question simple : s’il est bon de se poser la question de la sobriété foncière, est-il pour autant si nécessaire d’aller aussi vite que le ZAN l’impose ?