"Ceci n'est pas un projet". L'architecte Philippe Chiambaretta a tenu à le préciser lors de la présentation de "Vision 2030", une étude commandée par le Comité Grande Armée. Elle vise le réaménagement de l'avenue de la Grande Armée à Paris dans le but de la rendre "plus agréable, plus verte et plus esthétique", mais aussi de lui faire retrouver "son heure de gloire de la Belle Epoque". L'avenue était en effet plus accueillante pour les piétons et les cycles, plus végétalisée, et elle offrait un accès direct au Bois de Boulogne. Une ambition qui s'inscrit dans la continuité du projet "Réenchanter les Champs-Elysées", lancé par le Comité Champs-Elysées.

Vallée Sud Aménagement procède à d'ultimes ajustements avant de lancer la phase 2 du projet Gare Clamart. La SPL recrute une équipe de maîtrise d'œuvre des espaces publics pour actualiser l'AVP de ce vaste secteur et piloter la réalisation des aménagements. La phase 2, qui comprend un ensemble résidentiel, des RDC commerciaux et une école, s'articule autour de deux emprises principales à l'est et à l'ouest du parvis de la future gare du Grand paris Express.

Pour la métropole, cet îlot enclavé est une occasion de penser une programmation dans une logique de "territoire intelligent", où les nouvelles technologies irrigueront le futur quartier. Il sera notamment doté de capteurs pour gérer l'arrosage des espaces verts, adapter l'éclairage public et identifier les places de stationnements disponibles en temps réel.

La Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud a retenu Citadia comme AMO en vue de créer une ZAC - une initiative actée en 2013 mais retardée depuis lors. Étant donné le dynamisme économique du territoire intercommunal, et la demande en foncier, il s'agit de créer une nouvelle ZAE, en prolongement de la ZA de Bruottées. Plusieurs études préalables ont déjà été menées en 2014-2016, puis en 2021-2022. Il s'agit désormais de confirmer la faisabilité du projet et de le mettre en œuvre.

La ville bourguignonne de 5 000 habitants, célèbre pour son abbaye et son remarquable patrimoine bâti roman et gothique, lance une étude d’aménagement global de l’espace urbain, notamment sur son centre historique. Avec, en arrière-fond, le projet d'apaiser les déplacements dans une commune victime de son succès touristique (400 000 visiteurs par an), où la cohabitation entre piétons, vélos et automobilistes n'est pas toujours au beau fixe.

Nouveaux rebondissements dans l’affaire de la construction de l’aéroport de Tahiti. D'abord, le 1er juin, le Conseil d’État a censuré la décision du juge des référés de Papeete du 18 octobre dernier annulant l’attribution de la concession de l’aéroport à la société Vinci Airports. Puis, le 16 juin, alors que la décision du Conseil d’État pouvait laisser penser que Vinci allait finalement être désigné comme attributaire, le Gouvernement a annoncé la déclaration sans suite de la procédure « pour un motif d’intérêt général d’ordre juridique » et le lancement d’un nouvel appel d’offres.

Dans un arrêt du 12 juin, le Conseil d’État rappelle que le permis de construire étant une décision créatrice de droits, son retrait doit être motivé et ne peut intervenir qu’après que la personne intéressée a été mise à même non seulement de présenter ses observations écrites mais aussi, le cas échéant, ses observations orales.

Le Journal officiel du 14 juin publie un arrêté étendant aux autorisations d’urbanisme tacites la procédure de télétransmission au contrôle de légalité.