Au moment où la ville existante cherche son urbanisme et le modèle économique de sa transformation, David Mangin et Soraya Boudjenane livrent 450 pages très illustrées, sur la question des "rez-de-ville", que les auteurs présentent comme "la dimension cachée du projet urbain", à traiter de façon spécifique, en cassant une série d'idées reçues. Notamment, estiment-ils, il faut passer de la notion de "périmètre", transmise par les urbanistes américains, à celle des "itinéraires", en catégorisant les rues, plus ou moins actives ou résidentielles, ce qui ouvre davantage de perspectives que les approches isochroniques en cercles. L'approche permet de guider un travail opérationnel fin sur les parcelles et les îlots au gré des opportunités, en jouant sur les trois dimensions de l'itinéraire urbain, "celle du "passant, celle de la porosité et celle de la profondeur" - notamment en déclinant le modèle urbain oublié de la cour. Un bréviaire décline les douze "nouvelles règles du jeu" de cette nouvelle dimension du projet urbain.
L'EPT Boucle Nord de Seine veut doter Clichy-la-Garenne d'un projet urbain, architectural et paysager durable. Il vient d'en confier l'élaboration à un groupement emmené par l'agence d'architecture et d'urbanisme Philippon-Kalt, aux côtés du paysagiste Sébastien Sosson, de l'agence Arep, filiale de SNCF Gares & Connexions, et du cabinet de conseil et d'ingénierie Ingetec. L'enjeu, pour cette commune limitrophe de paris, en "concurrence" avec des communes particulièrement dynamiques de la première couronne, est de mettre en cohérence ses projets de développement urbains et d'intégrer les enjeux transversaux de résilience et de développement durable.
Le secteur de 7 ha sur l’emprise du technicentre SNCF, dans le cadre de la Zac EuroRennes, a fait l'objet d'une étude pré-opérationnelle sur le devenir de ce site. La proposition portée par l’agence Anyoji Beltrando est qualifiée de "projet process" avec un esprit "tiers lieu" à l'échelle de ce nouveau quartier. Par ailleurs, dans ce secteur le projet Grand huit, prévoit l'aménagement de 4 halles autour d'un lieu de vie dédié aux arts forains.
La ZAE Portes de Vesoul, qui a fait l'objet de plusieurs études depuis la fin des années 1990, voit sa programmation réinterrogée. Les raisons ? Une volonté du Grand Besançon de concevoir un quartier plus résilient mais aussi adapté aux besoins économiques du territoire. Aujourd'hui, le programme est arrêté à 270 logements et 52 700 m2 SDP pour les activités économiques et tertiaires.