De grands centres urbains font leur entrée dans ce club plus ouvert que jamais, avec notamment Marseille, Sète et Antibes, mais aussi Saint-Brieuc, Concarneau, La Rochelle, Cherbourg, Saint-Malo, Dinard ou encore Anglet et Biarritz. Le nombre de communes particulièrement exposées au recul du trait de côte et "dont l'action en matière d'urbanisme et la politique d'aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l'érosion du littoral" a quasiment doublé entre avril 2022 et août 2023, passant de 126 à 242, au titre du décret du 31 juillet 2023, modifiant le décret du 29 avril 2022. Rappelons que cette liste comporte seulement les "communes volontaires" ayant délibéré favorablement en vue d'y être inscrites. Après avoir établi des cartes locales de projection du recul du trait de côte, elles auront accès à des outils réglementaires et opérationnels spécifiques, d'un droit de préemption renforcé à la mobilisation des établissements publics fonciers.
Aux grands maux, les grands remèdes. Une "étude globale ensemblière" achevée en 2020 sera-t-elle la clé pour achever (et réussir !) la transformation urbaine des quartiers de Grigny 2, la Grande Borne, les Coteaux de l’Orge et le Plateau ? Situés dans les communes de Grigny et de Viry-Châtillon, ces quartiers des années 1960 ont multiplié, des années durant, les opérations de renouvellement urbain. Les agglomérations qui les régissent, à savoir Grand Paris Sud et l'EPT Grand Orly Seine Bièvre, ont décidé de s'appuyer sur cette étude globale pour enfin changer l'image de ces quartiers. Pas moins de 4 lots sont ainsi relancés : architecte/urbaniste conseil, développement économique, mobilité/stationnement et habitat.