29 %. C'est la part du territoire d'Est Ensemble carencée en termes d'accessibilité à un espace vert, c'est-à-dire que près d'un tiers du territoire n'a pas d'accès à un espace vert de plus de 1 hectare à moins de 10 minutes à pied. L'EPT est loin d'être un cas isolé car, selon le Plan vert régional de 2017, près de 32 % de la population de l'Ile-de-France est carencée. Pour autant, les effets du changement climatique rendent plus urgent le développement de nature en ville et le déploiement d'îlots de fraîcheur. Pour inverser la tendance, l'EPT s'est rapproché de l'Institut Paris Région (IPR) pour l'aider à définir une stratégie à horizon 2030. L'IPR a ainsi analysé, entre mai 2021 et juin 2022, l'offre existante en espaces verts par rapport à la population en 2020, mais aussi l'évolution du nombre d'espaces verts et de la population sur les 10 prochaines années.
Après avoir bénéficié de l'aide de l'Anru 1 pour améliorer son cadre de vie, le quartier du Bois de l'Etang à La Verrière poursuit son chantier dans le cadre du NPNRU. Toujours enclavé par des infrastructures lourdes et un espace boisé classé, le secteur connaît à présent les grandes orientations qui détermineront son avenir et celui de ses habitants. Alors que le groupement d’AMO architecte-urbaniste coordonnateur, mené par La Fabrique Urbaine, finalise le nouveau plan guide, on sait déjà que de nouvelles voies seront construites, mais aussi que plus de 200 logements sociaux seront démolis. En outre, ce quartier populaire verra la création de 350 logements mixtes ainsi que l'enfouissement de la ligne à très haute tension.
La ville de Montfermeil poursuit le travail engagé depuis 20 ans dans sa lutte contre l'habitat indigne. Avec l’Etablissement Public Territorial (EPT) Grand Paris Grand Est, qui détient la compétence logement, la commune passe à la vitesse supérieure pour traiter une cinquantaine d'immeubles présentant des fragilités.
Nantes Métropole entend déployer à grande échelle les principes de la ville apaisée et fixe la barre assez haut. Elle accompagne ainsi la ville de Saint-Sébastien sur Loire, qui envisage de s’inscrire dans cette démarche. La métropole lance la réflexion sur les modalités de mise en oeuvre. La ville apaisée sera une réalité à l'horizon 2030.
La rénovation de ce quartier localisé à l’Est de la Ville et qui compte de nombreux habitats dégradés est une urgence absolue, afin d'éviter tout effondrement d’immeuble, comme à Marseille et à Lille où plusieurs personnes ont trouvé la mort. A la suite d’une réunion publique en février dernier, la mairie a décidé d'associer étroitement les habitants à la définition du projet, participation qui passera par des ateliers d'échanges et de réflexion mais aussi par des opérations d'urbanisme transitoire. Objectif, travailler “main dans la main“ pour faire du quartier Bourgogne “un quartier village“.