Opérateurs complémentaires de l'Est Parisien, la Semip et la SPL Ensemble transforment de vastes secteurs en renouvellement urbain. Forte de ses 50 ans d'expérience dans l'aménagement et l'immobilier, la Semip devrait très prochainement officialiser la création d'une foncière afin d'accompagner les territoires dans la redynamisation commerciale des quartiers. De son côté, la SPL Ensemble, créée seulement en 2018 par la Ville de Pantin (50 %) et l'EPT Est Ensemble (50 %), s'apprête à faire entrer 4 communes à son capital. De quoi renforcer le poids opérationnel et financier de ces deux sociétés au profit de leurs opérations actuelles et futures, et notamment de l'Écoquartier Gare de Pantin-Quatre Chemins qui pourrait bénéficier de ce champ d'action élargi. Dominique Givois, directeur général de la Semip et de la SPL Ensemble, nous en dit plus.
Maintenir les activités productives à proximité immédiate des centres urbains ? L'intention est louable, mais pas à n'importe quel prix. La future zone d'activités de la ZAC Métairie Rouge, au sud-est de La Chapelle-sur-Erdre et au nord de l'agglomération nantaise, répond de front à l'ensemble des considérants économiques, écologiques et patrimoniaux en prenant le parti de la sobriété foncière, de la densité des programmes et de la conservation de la trame paysagère existante.
L'aménagement du grand échangeur d'Adour au début des années 2000 a bouleversé l'urbanisation d'un vaste secteur, à cheval sur 4 communes de l'agglomération bayonnaise. Aujourd'hui, la communauté d'agglomération du Pays Basque constate une urbanisation délétère avec des sites en friche, en bordure de zones naturelles. Elle souhaite corriger le tir en favorisant, sur les rares hectares de foncier disponibles, des opérations durables destinées au développement économique, mais aussi aux nouvelles mobilités. Elle vient de relancer la consultation ouverte en mars dernier pour la réalisation d'un schéma directeur du secteur.
Le projet d’aménagement s'inscrit dans le cadre plus vaste de reconquête des berges du Tarn. Il s'appuiera sur la désimperméabilisation massive du secteur des berges et de ses abords et permettra de mettre en valeur les richesses écologiques et patrimoniales du site, tout en réduisant l'impact des inondations.
Le Conseil départemental de Guadeloupe gère les 21 ports et ouvrages portuaires de l'île. La collectivité souhaite procéder à la requalification de celui de Port-Louis, pour améliorer son fonctionnement, faciliter sa relation avec les îles de l'archipel et repenser sa place dans la ville.
Pour tenter d’inverser la tendance à l’étalement urbain généralisé dans le département du Gard, Territoire 30 et la Banque des territoires souhaitent monter une foncière "patrimoniale de revitalisation et de redynamisation". Objectif, réinvestir économiquement les centres-villes pour y ramener de l’attractivité et limiter l’installation des ménages en périphérie des villes.