La rénovation des installations techniques "obsolètes et inadaptées" constitue une occasion de repenser une "scénographie vieillotte" et d'offrir une expérience visiteur profondément renouvelée. Si la trame du parcours demeure inchangée, elle sera plus rythmée, à travers de nouvelles séquences thématiques, et les deux bâtiments d'accueil et de sortie seront entièrement réaménagés. Les travaux visent également à améliorer les conditions de conservation du site, victime de multiples dégradations et confronté à des conditions climatiques et géologiques extrêmes.
Clermont, victime de son succès ? C'est en tout cas ce que démontre la saturation des espaces de stationnement de la gare TER ainsi que les difficultés de circulation aux abords. La commune de l'Oise bénéficie en effet d'une desserte avantageuse qui permet à ses usagers de rejoindre la gare de Paris Nord en moins de 40 minutes. Pour résoudre ces désagréments et proposer une meilleure expérience aux voyageurs, la Communauté de communes Pays de Clermontois a décidé, il y a quelques années, de créer un Pôle d'échanges multimodal. Ce dernier s'apprête à entrer dans sa deuxième phase de conception.
Sur la commune de la Bassée, la métropole souhaite requalifier le bras du cours d’eau qui s’étend sur un linéaire de 3,5 km. Ce tronçon est stratégique car il permet de relier le centre-bourg de la commune par bateau et présente un fort patrimoine écologique. Seul hic, les berges témoignent de dégradations importantes et doivent être requalifiées.
La particularité de cette opération est qu’elle se trouve sur une ancienne zone industrielle avec plusieurs bâtiments d’époque. Le projet prévoit notamment de réinvestir les sheds pour en faire des logements ce qui nécessitera quelques déconstructions et une réorganisation des espaces pour rendre les lieux habitables.
"Le secteur du logement social fait face aujourd'hui à une conjonction de facteurs de risque et de contraintes financières". La Banque des Territoires livre une étude prospective sur 40 ans, à une semaine du congrès HLM à Nantes, sur la base des chiffres 2021 des acteurs du logement social. Principale leçon : les organismes dans leur ensemble pourraient assurer "jusqu'à 125 000 rénovations thermiques par an en 2026 et 2027". Et ce, grâce à leur situation financière saine en 2021, mais "au détriment de la construction de logements sociaux", écrit la Banque.