Aux servitudes de mixité sociale et fonctionnelle pour produire des logements sociaux, s’ajoute un autre levier mobilisé par la Ville de Paris dans son futur PLU bioclimatique, à savoir la multiplication des emplacements réservés (les fameux « pastillages »). D’environ 400, ils passent à près d’un millier, en particulier dans les arrondissements de l’ouest parisien. Vincent Guinot, avocat associé chez Lacourte Raquin Tatar revient sur ce mécanisme redouté par les propriétaires de parcelles ou d’immeubles pastillés, lesquels peuvent cependant mettre en demeure la Ville d’acquérir leur bien à un prix de marché, sans tenir compte de la dévaluation induite par cette servitude d’emplacements réservés en faveur du logement.