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Paris : la gare de Lyon côté Seine doit s'ouvrir sur la ville avec une nouvelle façade et une promenade végétalisée

SNCF Gares & Connexions et l’Arep impulsent le réaménagement du segment de la rue de Bercy, pour donner plus de visibilité et de lisibilité à la façade arrière de la gare de Lyon et transformer cet espace froid et minéral en une véritable promenade urbaine. Le projet s'inscrit dans la démarche "Bâtiments durables franciliens" qui vise à "optimiser la transformation écologique et l'acceptation sociale du projet". Les travaux de réaménagement sont prévus pour 2025-2028, pour un coût total de 64 millions d’euros.

Saint-Ouen l'Aumône : l'équipe UR/Altitude 35/PariSudam va étudier le potentiel de renaturation d'une partie de la friche industrielle des Portes Jaunes

La communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise cherche à répondre aux défis environnementaux et sociétaux actuels en offrant à sa population une "réserve de biodiversité au bord de l'Oise". Elle envisage de renaturer une partie du secteur dit "Portes Jaunes" qui s'étend sur 10 hectares à Saint-Ouen l'Aumône, troisième ville de l'agglomération. Parallèlement, elle entend revitaliser et optimiser les espaces stratégiques restants, aujourd'hui occupés par quelques entreprises. L'agglomération vient de recruter le groupement composé de UR Architecture Urbanisme, Altitude 35, Naturae, Belvédère et Paris Sud Aménagement dans le cadre d'une mission d’étude de faisabilité de la requalification du secteur.

Le Havre : les Magasins Généraux bientôt requalifiés pour accueillir 85 000 m² de constructions et un mail paysager d’un hectare

Un PUP au Nord et une ZAC au Sud : c’est ainsi que la Ville du Havre prévoit d’aménager le site des Magasins Généraux, à proximité du port. Ce projet programme 85 000 m² de nouvelles constructions et l’implantation d’un mail paysager sur un hectare. La requalification de ce site comprend également la préservation des halles afin de conserver l’identité patrimoniale du secteur.

Dijon Métropole : l'équipe de Cabinet Merlin va imaginer le futur Grand Campus Métropolitain

La mutation de l'entrée Est de l'agglomération dijonnaise se poursuit. Sur plus de 6 hectares situés à proximité du CHU, des établissements d'enseignement supérieur et de la piscine olympique, la SPLAAD, la SPL Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise, envisage de créer un cluster d'entreprises dédiées à à la recherche médicale, à la santé et au numérique. Baptisée "Grand Campus Métropolitain", cette opération tertiaire devra être "relativement dense" et soucieuse de la gestion des eaux de pluie par infiltration. La SPL vient de recruter le groupement Cabinet Merlin/JDM Paysagistes/Urbastudio/Archiducs pour réaliser le plan-guide de ce projet, tandis qu'elle réfléchit au montage juridique de cette opération au foncier largement maîtrisé.

Alpes-Maritimes : cession de foncier à La Trinité pour la construction de 43 logements en promontoire sur la ville

La nouvelle opération de logements en cours sur la commune de la Trinité, au Nord-Est de Nice, doit permettre de favoriser la mixité sociale, avec 30% de logements sociaux et 10% en accession sociale, en BRS ou PSLA, sur les 43 logements prévus. Des interventions sont également prévues sur les espaces publics alentours pour soigner l'insertion urbaine de ce nouveau programme résidentiel.

ZAN : où en sont les Régions dans l'exercice de territorialisation de l'objectif national ?

Au moment où trois décrets portant sur le zéro artificialisation nette des sols ont paru au Journal Officiel du 28 novembre, France Stratégie dévoile deux notes relatives au ZAN. La première évalue l'efficacité de la consommation d'Enaf (espaces naturels, agricoles et forestiers) durant la décennie 2011-2021 tandis que la seconde rend compte de l'état d'avancement des Régions dans l'exercice de territorialisation de la réduction de moitié de la consommation d'Enaf d'ici 2031. Les résultats de cette analyse témoignent d'une grande hétérogénéité, tant dans les rythmes d’artificialisation que dans l'efficacité foncière, disparité qui n’est toutefois pas réductible au degré d’urbanisation. Ils mettent aussi en évidence des marges d’amélioration dans toutes les catégories de communes qui pourraient contribuer à l’effort de réduction. A retenir également : le fait que les Régions se soient emparées de l’exercice de la territorialisation, un exercice difficile mais nécessaire et adapté à ces territoires souvent vastes et hétérogènes.

ZAN / 1 : publication de la nouvelle nomenclature des sols

Le JO du 28 novembre publie le décret modifiant la nomenclature de l’artificialisation des sols qui sera applicable à compter de 2031. Le texte requalifie notamment les surfaces végétalisées à usage de parc ou jardin public en surfaces non artificialisées et précise l’échelle à laquelle doit être mesurée l’artificialisation des sols dans les documents d’urbanisme. Le contenu du rapport local de suivi de l’artificialisation des sols qui doit être établi par les communes et les EPCI compétents est également détaillé.

ZAN / 2 : le nouveau décret Territorialisation lève les principaux points de blocage

Prise en compte des efforts passés de désartificialisation, suppression de la fixation obligatoire d’une cible d’artificialisation des sols à l’échelle infrarégionale, possibilité de réserver une part d’artificialisation des sols pour les projets d’exploitations agricoles, tels sont les principaux apports du nouveau décret relatif à l’intégration des objectifs du ZAN dans les schémas régionaux (Sraddet) qui a été publié au JO du 28 novembre. Le texte entend ainsi répondre aux différentes critiques émises à l’encontre du décret d’avril 2022 par de nouvelles mesures visant à « mieux assurer la territorialisation des objectifs de sobriété foncière et l’équilibre entre le niveau d’intervention de la région d’une part, et du bloc communal via les documents d’urbanisme, d’autre part ».