Est Ensemble a approuvé le plan guide réalisé par l'agence ZCCS, validant ainsi le scénario de l'enfouissement total de l'échangeur situé à la porte de Bagnolet, à l'articulation entre le boulevard périphérique et l'autoroute A3. Cette transformation permettra de libérer 2,5 hectares de surface, soit environ 50 % de pleine terre et 50 % de foncier libre, et ainsi de recréer un "morceau de ville". Alors que le préfet de Région a demandé aux collectivités de Bagnolet, Paris et Est Ensemble de "travailler la maîtrise d'ouvrage et la gestion du tunnel", la Métropole du Grand Paris a accepté de mener des études d'approfondissement avec l'assistance de la SPL Paris & Métropole Aménagement. Malgré l'approbation du plan guide, le groupe écologiste a mis l'accent sur plusieurs "points d'alerte" qui pourraient trouver écho dans les études à venir.
La ZAC des Docks de Saint-Ouen entame sa troisième et dernière phase de réalisation. Depuis le dernier arrêté complémentaire Loi sur l'eau de 2017, plusieurs évolutions importantes sont intervenues sans que l'étude hydraulique soit mise à jour. Entretemps, un porter à connaissance a été soumis à la police de l'eau pour justifier les choix pris pour améliorer les principes de gestion des eaux pluviales dans les espaces publics, les principes de gestion de l'équilibre déblais/remblais en zone inondable et les débits de rejet des eaux d'exhaure des lots privés. Dans l'éventualité d'un nouveau dossier modificatif loi sur l'eau, la Séquano recrute un AMO.
Le plus vieux parc de la capitale picarde n'a pas subi d'intervention majeure depuis les années 1950. La municipalité vient de retenir le groupement BASE, Hame, Safege, EODD et Phytoconseil pour le réhabiliter, diversifier ses usages et répondre aux enjeux d'adaptation au changement climatique. Plusieurs points critiques restent à trancher, comme le maintien sur le site de la foire de la Saint-Jean, ou le devenir de l'avenue Salvador Allende, axe routier qui scinde le parc en deux.
Le pôle gare de Lorient a déjà fait l'objet de mutations majeures ces dernières années, accompagnant l'arrivée de la LGV qui a réduit à trois heures le temps de trajet Paris-Lorient. Sur la base des travaux de l'agence Anma, missionnée dès 2011, une ZAC est réalisée en régie par Lorient Agglomération depuis 2012. Une bonne partie des espaces publics ont déjà été livrés, tout comme deux îlots, tandis que le nouveau pôle d'échanges multimodal est là depuis 2018. Cependant, les élus entendent désormais réduire la dimension du projet et questionner la programmation des îlots restants. Lorient Agglomération vient de retenir l'équipe Arep/Altitude 35/Artelia/Sensei Avocats pour assurer des missions d'AMO coordonnateur et de MOE des espaces publics.
Maintenir les activités productives à proximité immédiate des centres urbains ? Une nécessité, mais pas à n'importe quel prix. La future zone d'activités de la ZAC Métairie Rouge, au sud-est de La Chapelle-sur-Erdre et au nord de l'agglomération nantaise, répond de front à l'ensemble des considérants économiques, écologiques et patrimoniaux en prenant le parti de la sobriété foncière, de la densité des programmes et de la conservation de la trame paysagère existante. Loire Océan Métropole Aménagement, concessionnaire de la ZAC Métairie Rouge, a confirmé l'agence ID-up, qui a élaboré le plan-guide initial au côté d'Egis Villes & Transports, pour porter le projet en phase opérationnelle.
Sur les 10 hectares de l'ancienne usine Allibert, la collectivité prévoit 74 000 m² de constructions neuves. Le site, à cheval sur les communes de Grenoble et d’Echirolles, est destiné à accueillir une zone d’activités comprenant des hôtels d’entreprise, un village productif, des industries et des services de restauration. L'opération, réalisée dans le cadre d’une concession d’aménagement confiée à la SPL Sages, met un point d’honneur à favoriser l’accessibilité et les déplacements pour faire de ce secteur un quartier marchable et intégré à la ville.
L'étude réalisée par l'ESPI2R à la demande de l'Union nationale des aménageurs pointe d'autres facteurs d'accroissement de la demande, notamment le desserrement des ménages, tendance lourde qui impacte les territoires ruraux mais aussi les grandes métropoles. Elle relativise également le poids de la vacance, en distinguant la vacance rotationnelle, nécessaire à la fluidité du marché, et la vacance structurelle, qui ampute la disponibilité de logement et réclame des mesures de production compensatoires. Au total, cette nouvelle étude évalue à 380 000 unités le besoin annuel de production de logements à l'horizon 2030, une estimation qui se fonde sur le prolongement des tendances actuelles.