Les politiques publiques ne vont pas dans le bon sens en privilégiant le logement intermédiaire au détriment du logement social et très social, estime la Fondation Abbé Pierre dans son dernier rapport. Elle met en avant une production de logements en chute libre, notamment pour les logements sociaux, et alerte également sur l’habitat indigne qui concernerait plus d’un million de personnes en France - un chiffre réévalué à la hausse.
La Métropole de Strasbourg recherche, pour le compte de Heineken, des entreprises (TPE, PME, ETI, grands groupes), des associations, des acteurs publics ou encore des collectifs pour développer de nouvelles activités productives/artisanales sur le site de l'Espérance à Schiltigheim. Un renouveau qui passera aussi par une valorisation du patrimoine, une protection au titre des Monuments historiques étant en cours. L'emprise foncière de 12,9 hectares accueille déjà 44 000 m² de bâtiments. Les activités en lien avec la dimension brassicole sont les bienvenues.
Lauréate de l'appel à projets de l'Ademe "Marche du quotidien", la Petite Ville de Demain d'Amplepuis s'apprête à lancer dès cet été une série d'aménagements piétons éphémères pour tester plusieurs actions fléchées par son plan-guide. Une première vague d'expérimentations va être enclenchée sur des espaces publics et des abords d'écoles du centre-bourg avant de s'étendre, à partir de 2025, à des liaisons avec les quartiers périphériques. La commune cherche un AMO en urbanisme, mobilités et maîtrise d'usages pour l'accompagner dans la démarche.
Petite commune en bord de Loire, Jargeau bénéfice de la fréquentation touristique estivale des cyclistes qui empruntent chaque année l'itinéraire “Loire à Vélo“. Pour autant, la ville médiévale connaît une disparité économique. En effet, au Nord de la Grande Rue, artère principale du centre-ville, on retrouve un fort taux de vacance commerciale et d'habitat. La ville souhaite mener à bien un projet de revitalisation de son centre et compte sur plusieurs opérations pour y parvenir, comme l'aménagement d'un nouveau quartier tourné vers les CSP+ ou encore la refonte du bar de la plage comme nouveau lieu-phare.
La phase d'études pré-opérationnelle de ce dispositif, qui entend permettre une "densification douce" des quartiers pavillonnaires, devrait débuter en avril 2024. Trois à quatre collectivités ont accepté d'expérimenter l'outil qui pourrait les aider à réduire la pression foncière sur leur territoire grâce à la construction de nouveaux logements nés de la surélévation ou de la division de pavillons faite dans les règles. Les propriétaires sont ici au cœur de la démarche, qui nécessite des évolutions législatives et réglementaires pour que cet outil puisse voir le jour. Philippe Reynaud, chef de projets Etudes au sein de Grand Paris Aménagement, nous en précise les contours.
La proposition de loi (PPL) qui vise à stimuler le marché de transformation de bureaux en logements apporte des évolutions fortes du droit de l'urbanisme : dérogations au PLU, assujettissement à la taxe d'aménagement, nouveau permis de construire. Elle comporte un volet particulier sur le logement étudiant. Elle était inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale ce 1er février. Elle avait été examinée et adoptée à l’unanimité en commission des affaires économiques, le 24 janvier 2024.
L'année 2023 a confirmé le mouvement, malgré une reprise de +12% pour les permis, et +22% pour les chantiers en décembre. De fait, les promoteurs encaissent les destructions de valeur des deux dernières années dans leurs structures mêmes : les plus grands réduisent leurs effectifs, renoncent à des projets dont ils sont lauréats, revendent en bloc avec des décotes avouées de 15% à 25% et pouvant aller jusqu'à -40% selon certains. Surtout, peu de projets se lancent pour 2024 et 2025, quand 2026, année d'élections municipales, annonce le creux du cycle municipal des projets. Le secteur se restructure fortement pour passer la période de vaches maigres, quand aucune mesure de relance n'est annoncée. Et la perspective du développement d'une industrie immobilière de la transformation de l'existant semble encore bien lointaine.