Paris & Métropole Aménagement (P&MA) relance la transformation de la porte de la Villette qui fait l'objet d'études depuis 2005. Les équipes en lice dans le cadre du dialogue compétitif pourront ainsi s'appuyer sur les nombreuses études menées jusqu'à présent qui n'ont, à ce jour, pas permis de fixer des invariants. Et pour cause: la complexité des lieux rend le projet titanesque, auquel s'ajoutent des évolutions réglementaires, PLU bioclimatique en tête, qui amènent à revoir la programmation. Mais le projet, dont le périmètre s'étend sur 16 hectares aménageables, affiche d'ores et déjà 6 orientations principales pour permettre à ce secteur de concilier cadre de vie apaisé, création de nouveaux logements et cohabitation avec des infrastructures lourdes. Le démarrage des premiers travaux est attendu pour 2028.
La Semapa est engagée depuis plus d'un an dans un processus de "stabilisation" du programme de la ZAC Bercy-Charenton. Sur le secteur Léo Lagrange, pièce isolée au nord du faisceau ferroviaire, il s'agit d'arbitrer les choix programmatiques - implantation d'un collège, d'une salle de sport et d'une piscine - dans un environnement contraint, tant sur le plan technique que paysager. La mutualisation d'équipements et la superposition de fonctions sont notamment envisagées pour optimiser les choix d'aménagement. Les qualités écologiques du site, porte d'entrée sur le Bois de Vincennes, sont également à préserver et renforcer.
Une étude de définition, réalisée en 2019 par la société ISL, a mis en évidence la nécessité d’un système d’endiguement au niveau de l’avant-port dunkerquois. L’aménagement proposé prévoit l’installation de batardeaux amovibles de taille appropriée, permettant la protection du secteur en cas d’évènement extrême. Mais avant de pouvoir demander l’autorisation de développement d’un tel système, la Communauté Urbaine de Dunkerque doit réaliser une étude hydraulique pour mieux connaitre les risques de submersion sur les secteurs de l’avant-port, de la place du Minck et du périmètre du Grand Port Maritime.
Hasparren, Hendaye, Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port et Mauléon-Licharre... Ces 5 communes abritent près de 180 immeubles très dégradés et cumulent 326 logements vacants. La CA du Pays Basque souhaite, dans le cadre d'une OPAH-RU, rénover 129 logements, 15 immeubles et remettre sur le marché 65 logements vacants.
L'îlot Courboulay se rêve en nouveau pôle culturel. La Ville a déjà acquis le bâtiment Pesche, qui abritait les locaux opérationnels et administratifs d'Orange, et annonce être en voie d'acquisition du bâtiment Pasteur, sur la façade arrière de cet îlot de cœur de ville. Le bâti sera conservé mais restructuré pour accueillir un nouveau conservatoire de musique, les services centraux de la métropole et le restaurant inter-administratif. Le projet prendra en compte les opérations connexes, comme la rénovation de la médiathèque ou la réhabilitation du Palais des Congrès.
L'image des "quartiers" progresse, mais il y a encore à faire. La 3e vague du baromètre "Les Français dans leur quartier" met en lumière le regard des habitants des QPV sur leur quartier, leur logement et sur les améliorations apportées à leur environnement ces dernières années - et le compare à celui des Français qui n'y habitent pas. On sait ainsi que 84 % sont satisfaits de leur logement et que 62 % estiment que les opérations menées par l'Anru ont un effet positif sur les conditions de vie. Côté attentes, 82% des habitants des QPV placent la rénovation énergétique des bâtiments en tête des priorités pour leur quartier, tout comme la rénovation de l'intérieur de leur logement et la place des espaces verts.
