Le retour de la nature en ville constitue le fil conducteur du projet de recomposition urbaine du secteur Grandclément Gare, polarité héritée de l'ère industrielle qui se déploie sur 45 ha au sud-est de Villeurbanne. Si les grands principes d'aménagement et la programmation sont désormais stabilisés, au terme de la mission confiée il y a 4 ans au groupement HDZ, il reste à faire entrer le projet en phase opérationnelle. Le programme prévisionnel est un modèle de mixité fonctionnelle, avec 90 500 m² SDP d'activités économiques, notamment artisanales et productives, et 86 200 m² de surfaces résidentielles, soit environ 1 225 logements.
Après vingt ans d'interventions soutenues par l'Anru et l'Anah, une nouvelle phase de requalification du centre ancien va démarrer. Dans le prolongement du travail entamé depuis le début des années 2000 sous la direction de InCité, le groupement Hame (Jean-Rémy Dostes)/City Linked (Cécile Dang)/Segat (Christophe Canu)/Bérénice/A+R Paysages/Ingérop va réaliser un plan-guide tandis que Aamo/Gingko Avocats vont accompagner la Métropole et la Ville dans la gouvernance du futur projet de requalification. Réduit de 344 ha à 323 ha, le nouveau périmètre abandonne la Bastide pour se recentrer sur la rive gauche jusqu'à la gare. La "ville de pierre" veut à la fois se doter d'une nouvelle trame verte pour faire face au réchauffement climatique et renforcer la mixité sociale.
Officiellement créée depuis l'été 2023, la ZAC "Les quartiers de la gare" prend progressivement forme sur le secteur Grigny 2 couvert par l'Orcod-In. Après avoir lancé en fin d'année dernière un marché de maîtrise d'oeuvre urbaine, l'Epfif recherche à présent un AMO développement durable pour établir une stratégie sur les volets environnemental, écologique et économie circulaire.
L'EPF Paca a acquis un tènement de 21 687 m² en entrée de ville de Sénas, au carrefour de l'A7 et de la RN7. Un emplacement "vitrine" destiné à accueillir des activités artisanales et industrielles, notamment agroalimentaires, sous forme d'un village d'entreprises. L'EPF et la commune attendent "une proposition ambitieuse au niveau paysager et environnemental".
La Métropole européenne de Lille lance une nouvelle étude sur la densité urbaine. Cette fois, pas à destination des citoyens, mais à l'attention des élus. L'objectif est de comprendre les ressorts qui conduisent les maires, adjoints et conseillers à s'opposer à la densification urbaine, puis de faire évoluer les mentalités et d'outiller les élus pour la conduite de projets urbains plus denses. L'étude que lance la métropole s'appuiera notamment sur la psychologie sociale et cognitive.