A l'usage unique de
En France, 30% des surfaces urbanisées correspondent aux activités économiques et commerciales. L’ampleur des surfaces à traiter et la difficulté à faire muter (obstacles financiers opérationnels) ces sites d’activités périphériques, peu attractifs urbainement, peu denses et à faible évolutivité car envisagées avant tout comme des outils de développement économique, comme des « back office » du territoire, et à la fois occupés par une multitude d’entreprises et de propriétaires fonciers, font de ces sites un potentiel grand chantier national au même titre que la rénovation des grands ensembles ou des zones commerciales, autres zones monofonctionnelles composant nos périphéries urbaines. Sujet d’actualité, la requalification des zones d’activités économiques (ZAE) entre en résonnance avec des injonctions nationales contradictoires que sont la sobriété foncière et la réindustrialisation. Face aux questionnements actuels des acteurs locaux, en particulier des communes et des intercommunalités (depuis le transfert de compétence par la loi NOTRe 2017), concernant le devenir de leurs sites d’activités, le maintien de l’emploi et de l’attractivité économique et l’articulation avec les problématiques urbaines, sociales et environnementales, cette formation se positionne sur le « comment faire » mêlant autant les enjeux du financement de l’aménagement (dans le contexte de la faible valeur foncière et immobilière des ZAE) que les enjeux du « quoi faire » et du « par où commencer». Décideur ou concepteur, chacun trouvera des pistes de réflexion pour « faire autrement » malgré une équation urbaine et financière aux marges de manœuvre souvent ténues. « Faire autrement » signifie, sortir des réponses toutes faites, issues de l’inertie des modes de faire et de penser sur les ZAE, objets urbains situés loin des yeux, aux confins de périmètres (d’aire urbaine, de limites communales ou intercommunales…), et qui sont, inéluctablement, longtemps restés loin des projets structurants des communes et des agglomérations qui les innervent. Aujourd’hui, souvent vues comme des « réserves foncières » pour combler tous les besoins d’une collectivité (mixité urbaine, habitat, équipements, espaces naturels, biodiversité…), le devenir des ZAE nécessite de re-croiser des politiques souvent séparées, celle de l’aménagement, celle du développement économique et celle de la préservation de l’environnement.
Formation inter en présentiel |
1 jour |
2 jours |
Tarif public : |
990€ HT – 1 188€ TTC |
1 720€ HT - 2 064€ TTC |
Tarif abonnés Cadre de Ville : |
890€ HT – 1 068€ TTC |
1 520€ HT - 1 824€ TTC |
Formation inter en distanciel |
1 jour |
2 jours |
Tarif public : |
910€ HT – 1 092€ TTC |
1 560€ HT - 1 872€ TTC |
Tarif abonnés Cadre de Ville : |
810€ HT - 972€ TTC |
1 360€ HT - 1 632€ TTC |
Pré-requis : Avoir déjà travaillé dans l'architecture, l'urbanisme ou l'aménagement
Modalités et délais d'accès :
Vous êtes intéressés par une formation ? Vous pouvez nous contacter (formations@cadredeville.com - 01 86 95 72 10 - 01 83 64 04 59) pour vérifier s'il reste de la place disponible et si vous avez bien les pré-requis nécessaires cette formation. Vous pouvez télécharger la convention de formation et nous l'envoyer complétée par mail. Vous pouvez vous inscrire - sous réserve de places disponibles - jusqu'à 5 jours ouvrés avant la session de formation. Une réponse vous sera communiquée dans les 24h.
Moyens pédagogiques et méthodes mobilisées :
Evaluation et suivi :
Accessibilité :
Les lieux de formation sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Pour toute autre demande spécifique liée au handicap d’un potentiel stagiaire, merci de contacter Nathalie AUBURTIN – nathalie.auburtin@cadredeville.com – 01 86 95 72 10. Il s'agira de connaître les compensations nécessaires mobilisables. Nous analyserons ensuite la situation particulière du potentiel stagiaire avec notre réseau de partenaires.